FAQ PV : Tout ce que vous avez voulu savoir sur le PV et ses conséquences sans avoir besoin de le demander
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FAQ PV : Tout ce que vous avez voulu savoir sur le PV et ses conséquences sans avoir besoin de le demander
Nous vous proposons de référencer ici les sujets les plus souvent abordés en détail ou par un renvoi vers la discussion de référence.
Si certains sont prêts à écrire le message, un petit copier/coller sera plus simple pour nous
Principe de fonctionnement
Quand et comment produit une installation PV ?
Unités et calculs
Les unités de références
Comment calculer la section de câble ?
Calcul Tempo, HP/HC ou base
Problèmes récurrents
Mon installation PV décroche régulièrement Mais pourquoi ?
Mon installation ne produit pas ce que je croyais qu'elle produirait Mais pourquoi ?
Mon toit est à l'ombre une partie du temps Au secours, il me faut absolument des micro-onduleurs ?
Linky et comptage
Et mon linky ? Il les aime ou pas les panneaux ?
Et comment il fait pour savoir que je consomme pas en fait ?
Puissance instantanée et la puissance apparente ! QUESAKO ?
Boitier de gestion de délestage tempo
Installation et démarches
Quels sont les types d'installations possibles et peut-on en cumuler plusieurs ?
Y-a-t-il une obligation d'être raccordé au réseau public d’électricité ?
Installation dans une maison triphasé : qu'est-il possible de faire ?
Quelles démarches pour mettre en œuvre mon projet ?
Comment essayer de trouver une installateur dans mon secteur géographique ?
Comment déterminer la taille de son installation en site raccordé ?
Comment dimensionner une installation pour un site isolé ?
CACSI/CAE qu'est ce c'est ? Comment faire ?
Quelles sont les limites pour la taille d'une installation ?
Est-il possible d'augmenter la puissance de mon installation après sa pose ?
Documents pouvant être utiles pour une réalisation en DIY
Valorisation du surplus et imposition
Acheteurs Hors Obligation d'Achat
Comment valoriser son injection/surplus ?
Imposition des résultats de la vente de surplus et impact impôts fonciers
A partir de quelle moment mon injection est-elle prise en compte pour la valorisation de mon surplus ?
Exploiter son installation en vente totale : quelques conseils et éléments d EDF OA
Que devient mon installation en vente totale à EDF OA après 20 ans
Onduleurs et panneaux
Quelle différence entre onduleur central et micro onduleur ?
Quelles sont les types d'onduleurs disponibles sur le marché ?
Comment vérifier que les panneaux et les onduleurs sont parfaitement compatible ?
Quel ratio appliqué entre la puissance de l'onduleur et celle des panneaux ? Y a-t-il un risque d'écrêtage ?
Onduleur hybride et mode secouru sans batteries : quel résultat ?
Routeurs et alimentation des éléments résistifs
Un routeur mais pourquoi faire ?
Tous les routeurs disponibles/connues sur le forum
Ouais mais la domotique, c'est un routeur aussi alors ! Vrai ou faux ?
Puis-je alimenter des équipements résistifs AC directement avec mes panneaux en DC ? Quelles risques ?
Divers
Les batteries, est-ce rentable ?
PV et VE, quelles solutions ?
TVA à 10 % et mauvaise application des limites
Traçabilité des énergies renouvelable que l'on achète ou vend à un fournisseur
Outils divers
Suivi conso des MO Hoymiles projet Ahoy/openDTU
EnergyBoard : interface de supervision de la production des installations Enphase et chargement TESLA
A vos crayons ou à vos suggestions via ce lien et nous les ajouterons/compléterons ici si elles sont probantes.
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Principe de fonctionnement
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Unités et calculs
Les unités de références
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Calcul Tempo, HP/HC ou base
Problèmes récurrents
Mon installation PV décroche régulièrement Mais pourquoi ?
Mon installation ne produit pas ce que je croyais qu'elle produirait Mais pourquoi ?
Mon toit est à l'ombre une partie du temps Au secours, il me faut absolument des micro-onduleurs ?
Linky et comptage
Et mon linky ? Il les aime ou pas les panneaux ?
Et comment il fait pour savoir que je consomme pas en fait ?
Puissance instantanée et la puissance apparente ! QUESAKO ?
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Installation et démarches
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Comment dimensionner une installation pour un site isolé ?
CACSI/CAE qu'est ce c'est ? Comment faire ?
Quelles sont les limites pour la taille d'une installation ?
Est-il possible d'augmenter la puissance de mon installation après sa pose ?
Documents pouvant être utiles pour une réalisation en DIY
Valorisation du surplus et imposition
Acheteurs Hors Obligation d'Achat
Comment valoriser son injection/surplus ?
Imposition des résultats de la vente de surplus et impact impôts fonciers
A partir de quelle moment mon injection est-elle prise en compte pour la valorisation de mon surplus ?
Exploiter son installation en vente totale : quelques conseils et éléments d EDF OA
Que devient mon installation en vente totale à EDF OA après 20 ans
Onduleurs et panneaux
Quelle différence entre onduleur central et micro onduleur ?
Quelles sont les types d'onduleurs disponibles sur le marché ?
Comment vérifier que les panneaux et les onduleurs sont parfaitement compatible ?
Quel ratio appliqué entre la puissance de l'onduleur et celle des panneaux ? Y a-t-il un risque d'écrêtage ?
Onduleur hybride et mode secouru sans batteries : quel résultat ?
Routeurs et alimentation des éléments résistifs
Un routeur mais pourquoi faire ?
Tous les routeurs disponibles/connues sur le forum
Ouais mais la domotique, c'est un routeur aussi alors ! Vrai ou faux ?
Puis-je alimenter des équipements résistifs AC directement avec mes panneaux en DC ? Quelles risques ?
Divers
Les batteries, est-ce rentable ?
PV et VE, quelles solutions ?
TVA à 10 % et mauvaise application des limites
Traçabilité des énergies renouvelable que l'on achète ou vend à un fournisseur
Outils divers
Suivi conso des MO Hoymiles projet Ahoy/openDTU
EnergyBoard : interface de supervision de la production des installations Enphase et chargement TESLA
A vos crayons ou à vos suggestions via ce lien et nous les ajouterons/compléterons ici si elles sont probantes.
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Les unités de réferences
02/04/2024 : ajout de précision sur la notion de Wc.
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De nombreux débutants sur le sujet ont une tendance à mélanger les unités
Voici donc une petite définition simple de ces dernières.
Wc : Puissance en Watt Crête des panneaux. Cela reste une valeur théorique obtenu par des tests en sortie de chaine de production.
C'est donc la puissance que donne le panneau par rapport à des conditions très particulières qui sont les mêmes pour tous les panneaux. Ces conditions permettent de comparer les panneaux les uns aux autres dans les mêmes conditions.
Dans ces conditions, il y a un ensoleillement précis (1000W/m²) mais aussi une température de 25°C et une inclinaison particulière etc... Il est donc rare de les obtenir en milieu naturel mais cela peut se produire de temps à autre si la météo est particulière. L'effet Albedo est souvent à l'origine de fort pic de production court en terme de temps.
On considère plus qu'un panneau produit environ 85% de cette valeur. La production réelle sera aussi bornée selon la puissance de l'onduleur. Avec un onduleur de 295 VA et un panneau de 375 Wc (soit une production aux environs de 318 W pour le panneau), le plafonnement sera à 295 W de production sur le pic du midi. La perte sera toutefois relativement faible dans ce cas car le pic de puissance maximum d'une journée n'est pas très long.
W/VA : puissance instantanée. Cela correspond à la puissance consommée ou produite à un instant t par une maison ou par un appareil. Par exemple, un chargeur de téléphone Samsung Galaxy S8 consomme 15 W.
Wh, Watt heure. Cela correspond au total de la consommation ou la production d'une maison ou d'un appareil dans le temps. Elle est obtenu en faisant la somme des puissances par le temps.
Si un appareil consomme 2 000 W pendant 30 minutes puis 1 000 W pendant 30 minutes, il aura au final consommé 2 000 * 0.5 + 1 000 * 0 .5 soit 1 500 Wh ou 1,5 kWh.
Les majuscules ont également une raison précise d'exister.
W = Watt pour Monsieur Watt
V = Volt pour Monsieur Volta
A = Ampère pour Monsieur Ampère
Pour les multiplicateurs, on utilisera des minuscules tant que le multiplicateur est inférieur à 1 000 W et donc à 1 kW par exemple mais on utilisera des majuscules ensuite. 1 000 kWh donneront par exemple 1 MWh (1 MegaWatt heure)
Important (merci à Dam38 pour cette explication)
La puissance maxi de sortie d'un onduleur est donné en VA, parce qu'il est capable au maximum de fournir un certain courant.
Donc supposons un onduleur 1kVA réglé avec un facteur de puissance de 1 => sa puissance active de sortie maxi est donc de 1kW.
Réglons maintenant l'onduleur pour avoir un facteur de puissance de 0,9 => sa puissance active de sortie maxi est donc de 900W.
Dans les 2 cas le courant de sortie est inchangé et vaut sous 230V 4,35A
Si on veut pouvoir continuer à sortir 1kW avec un facteur de puissance de 0,9, il faut un onduleur avec une puissance de sortie de 1,15kVA minimum.
Et avec un facteur de puissance de 0,8, l'onduleur devra faire 1,25kVA minimum.
Alors maintenant attention aux unités !
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De nombreux débutants sur le sujet ont une tendance à mélanger les unités
Voici donc une petite définition simple de ces dernières.
Wc : Puissance en Watt Crête des panneaux. Cela reste une valeur théorique obtenu par des tests en sortie de chaine de production.
C'est donc la puissance que donne le panneau par rapport à des conditions très particulières qui sont les mêmes pour tous les panneaux. Ces conditions permettent de comparer les panneaux les uns aux autres dans les mêmes conditions.
Dans ces conditions, il y a un ensoleillement précis (1000W/m²) mais aussi une température de 25°C et une inclinaison particulière etc... Il est donc rare de les obtenir en milieu naturel mais cela peut se produire de temps à autre si la météo est particulière. L'effet Albedo est souvent à l'origine de fort pic de production court en terme de temps.
On considère plus qu'un panneau produit environ 85% de cette valeur. La production réelle sera aussi bornée selon la puissance de l'onduleur. Avec un onduleur de 295 VA et un panneau de 375 Wc (soit une production aux environs de 318 W pour le panneau), le plafonnement sera à 295 W de production sur le pic du midi. La perte sera toutefois relativement faible dans ce cas car le pic de puissance maximum d'une journée n'est pas très long.
W/VA : puissance instantanée. Cela correspond à la puissance consommée ou produite à un instant t par une maison ou par un appareil. Par exemple, un chargeur de téléphone Samsung Galaxy S8 consomme 15 W.
Wh, Watt heure. Cela correspond au total de la consommation ou la production d'une maison ou d'un appareil dans le temps. Elle est obtenu en faisant la somme des puissances par le temps.
Si un appareil consomme 2 000 W pendant 30 minutes puis 1 000 W pendant 30 minutes, il aura au final consommé 2 000 * 0.5 + 1 000 * 0 .5 soit 1 500 Wh ou 1,5 kWh.
Les majuscules ont également une raison précise d'exister.
W = Watt pour Monsieur Watt
V = Volt pour Monsieur Volta
A = Ampère pour Monsieur Ampère
Pour les multiplicateurs, on utilisera des minuscules tant que le multiplicateur est inférieur à 1 000 W et donc à 1 kW par exemple mais on utilisera des majuscules ensuite. 1 000 kWh donneront par exemple 1 MWh (1 MegaWatt heure)
Important (merci à Dam38 pour cette explication)
La puissance maxi de sortie d'un onduleur est donné en VA, parce qu'il est capable au maximum de fournir un certain courant.
Donc supposons un onduleur 1kVA réglé avec un facteur de puissance de 1 => sa puissance active de sortie maxi est donc de 1kW.
Réglons maintenant l'onduleur pour avoir un facteur de puissance de 0,9 => sa puissance active de sortie maxi est donc de 900W.
Dans les 2 cas le courant de sortie est inchangé et vaut sous 230V 4,35A
Si on veut pouvoir continuer à sortir 1kW avec un facteur de puissance de 0,9, il faut un onduleur avec une puissance de sortie de 1,15kVA minimum.
Et avec un facteur de puissance de 0,8, l'onduleur devra faire 1,25kVA minimum.
Alors maintenant attention aux unités !
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Un routeur mais pourquoi faire ?
Mathieu le 21/08/2024 : Suppression du terme contact sec au profit de relais
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Dans le cas d'usage en mode relais, il faudra prendre toutes les précautions d'usage/câblage pour mettre en œuvre le circuit de puissance. Attention à ne pas faire passer la puissance sur des circuits qui ne sont pas prévus pour.
Un routeur permet de valoriser son surplus de production en le dirigeant vers une charge résistive ou vers un autre type de charge en mode relais.
La charge résistive pourra être un Chauffe eau ou un radiateur par exemple. Pour les appareils pilotés par relais, on trouvera des VE ou autre consommateurs qui ne peuvent pas faire l''objet d'une alimentation avec un courant haché.
Mode relais
En mode relais, le routeur laissera passer le courant si une certaine valeur de surplus est atteinte.
Ce mode est intéressant pour piloter une charge en plus de la charge résistive. Sans présence de charge résistive, les fonctions/utilité du routeur seront beaucoup plus limitées.
Exemple, si le surplus de production atteint 1380 W (6A sous 230 V), il deviendra alors probant de charger un VE car c'est dernier ou quasiment tous une puissance de charge minimal à 6A. Il faudra toutefois être vigilant à la durée d'alimentation pour ne pas provoquer des mises en route et des arrêts intempestifs et provoquer une usure prématurée de l'appareil branché derrière ce contact sec.
Charge résistive
Pour les charges résistives, le routeur va procéder autrement.
Dans ce cas, il va analyser en permanence le surplus disponible et va hacher le courant de façon à ne fournir à cette charge que le surplus réellement disponible. Cela va provoquer une forme de courant très découpé qui ne pourra pas être consommé par des appareils contenant de l'électronique par exemple. Ce hachage est la plupart du temps réalisé par un SSR (Solid State Relay) piloté par le routeur lui même.
Cette solution est utilisée pour des chauffe-eau "classique" avec toutes types de résistance. Si jamais le chauffe eau contient une carte électronique pour le thermostat ou pour la fonction ACI, il faut alors être vigilant lors du branchement et modifier les raccordements pour ne pas faire passer le courant haché dans la carte électronique ou dans certains composants de cette carte.
Ce mode de fonctionnement permet d'obtenir un résultat où le surplus et rien que le surplus est consommé par la charge résistive. Dans la réalité, le routeur va consommer aux alentours de 20 W afin de garder une injection nulle et donc ne pas envoyer de surplus sur le réseau.
Conséquence sur la montée en température de l'eau
Du fait du fonctionnement du routeur, le CE ne va recevoir qu'une partie du courant maximum supporté par la résistance.
Nombre d'affirmations sont alors posés autour de cela du type "Ok mais si tu ne donnes que 500 W à une résistance de 3 000 W, ca va rien faire ! ".
Vous imaginez bien que si le routeur est utilisé par de très nombreuses personnes ayant une installation PV, c'est que cette affirmation est érronée.
Pour cela, prenons un autre outil pour chauffer : une plaque à induction.
Sur cette plaque à induction, on pose un casserole avec de l'eau (notre chauffe eau). Si le thermostat est au maximum, l'eau va chauffer très vite (la marche forcée par exemple).
Si au contraire, le thermostat est très bas (un jour nuageux avec des PVs), l'eau va chauffer tout doucement. Mais elle finira par être chaude quand même !
Et bien pour le CE, c'est pareil, l'eau va juste mettre plus longtemps à chauffer car la résistance dissipera moins de chaleur.
Au pire, si elle n'a pas assez chauffé, ce sera toujours cela de pris pour la nuit suivante et la marche forcée.
Les effets du routeur sur l'autoconsommation
Voici deux schémas :
Le premier ci-dessous montre un CE alimenté avec une horloge à compter de 13h00 (Rectangle rouge). On voit que se mise en route provoque une consommation de 2 400 W et ceux quelque soit la valeur du surplus disponible alors que sur le reste de la journée, il y a présence de surplus.
Cette exemple est en plus un cas idéal sans nuage et avec une production linéaire sur la journée. Il faut se dire que le créneau choisit pour l'horloge peut être saupoudré de joli gros nuage Le second montre maintenant le fonctionnement de la même installation mais avec un routeur.
On voit dans ce cas que la courbe de consommation est le reflet de la courbe de production tant que le CE n'est pas à température ou tant qu'il y a du surplus ! Une fois le CE est à température, le surplus est injecté dans le réseau. Si la température venait à retomber dans la journée après une douche par exemple, le Ce se remettrait alors en route pour consommer le surplus s'il en reste bien sur Pour compléter sur les réflexions autour de la domotique
Ouais mais la domotique, c'est un routeur aussi alors ! Vrai ou faux ?
Idée reçue/Conséquence de l'ajout d'un routeur
Le fait d'ajouter un routeur va décaler la période de chauffe de CE.
Faire une chauffe complémentaire la nuit ne fera que diminuer le potentiel de routage du lendemain (en dépassant des kWh pour rien en plus).
Ce n'est pas parce que cette dernière est décalée en journée que la douche sera froide le matin suivant.
Si jamais c'était le cas, il faudra regarder les habitudes de consommation dans un premier temps, puis chercher les causes sur le CE lui même (fuite, problème d'isolation...) ! On a déjà vu plusieurs cas de chauffe excessive car le CE avait une perte anormale. C'est aussi possible de le détecter en observant les consommations sur les applications de suivi.
L'expérience montre même qu'il n'est pas forcément utile de faire une marche forcée en été si un seul jour de mauvais temps arrive. Mais cela demande un peu d'habitude et une bonne connaissance de sa façon de consommer.
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Dans le cas d'usage en mode relais, il faudra prendre toutes les précautions d'usage/câblage pour mettre en œuvre le circuit de puissance. Attention à ne pas faire passer la puissance sur des circuits qui ne sont pas prévus pour.
Un routeur permet de valoriser son surplus de production en le dirigeant vers une charge résistive ou vers un autre type de charge en mode relais.
La charge résistive pourra être un Chauffe eau ou un radiateur par exemple. Pour les appareils pilotés par relais, on trouvera des VE ou autre consommateurs qui ne peuvent pas faire l''objet d'une alimentation avec un courant haché.
Mode relais
En mode relais, le routeur laissera passer le courant si une certaine valeur de surplus est atteinte.
Ce mode est intéressant pour piloter une charge en plus de la charge résistive. Sans présence de charge résistive, les fonctions/utilité du routeur seront beaucoup plus limitées.
Exemple, si le surplus de production atteint 1380 W (6A sous 230 V), il deviendra alors probant de charger un VE car c'est dernier ou quasiment tous une puissance de charge minimal à 6A. Il faudra toutefois être vigilant à la durée d'alimentation pour ne pas provoquer des mises en route et des arrêts intempestifs et provoquer une usure prématurée de l'appareil branché derrière ce contact sec.
Charge résistive
Pour les charges résistives, le routeur va procéder autrement.
Dans ce cas, il va analyser en permanence le surplus disponible et va hacher le courant de façon à ne fournir à cette charge que le surplus réellement disponible. Cela va provoquer une forme de courant très découpé qui ne pourra pas être consommé par des appareils contenant de l'électronique par exemple. Ce hachage est la plupart du temps réalisé par un SSR (Solid State Relay) piloté par le routeur lui même.
Cette solution est utilisée pour des chauffe-eau "classique" avec toutes types de résistance. Si jamais le chauffe eau contient une carte électronique pour le thermostat ou pour la fonction ACI, il faut alors être vigilant lors du branchement et modifier les raccordements pour ne pas faire passer le courant haché dans la carte électronique ou dans certains composants de cette carte.
Ce mode de fonctionnement permet d'obtenir un résultat où le surplus et rien que le surplus est consommé par la charge résistive. Dans la réalité, le routeur va consommer aux alentours de 20 W afin de garder une injection nulle et donc ne pas envoyer de surplus sur le réseau.
Conséquence sur la montée en température de l'eau
Du fait du fonctionnement du routeur, le CE ne va recevoir qu'une partie du courant maximum supporté par la résistance.
Nombre d'affirmations sont alors posés autour de cela du type "Ok mais si tu ne donnes que 500 W à une résistance de 3 000 W, ca va rien faire ! ".
Vous imaginez bien que si le routeur est utilisé par de très nombreuses personnes ayant une installation PV, c'est que cette affirmation est érronée.
Pour cela, prenons un autre outil pour chauffer : une plaque à induction.
Sur cette plaque à induction, on pose un casserole avec de l'eau (notre chauffe eau). Si le thermostat est au maximum, l'eau va chauffer très vite (la marche forcée par exemple).
Si au contraire, le thermostat est très bas (un jour nuageux avec des PVs), l'eau va chauffer tout doucement. Mais elle finira par être chaude quand même !
Et bien pour le CE, c'est pareil, l'eau va juste mettre plus longtemps à chauffer car la résistance dissipera moins de chaleur.
Au pire, si elle n'a pas assez chauffé, ce sera toujours cela de pris pour la nuit suivante et la marche forcée.
Les effets du routeur sur l'autoconsommation
Voici deux schémas :
Le premier ci-dessous montre un CE alimenté avec une horloge à compter de 13h00 (Rectangle rouge). On voit que se mise en route provoque une consommation de 2 400 W et ceux quelque soit la valeur du surplus disponible alors que sur le reste de la journée, il y a présence de surplus.
Cette exemple est en plus un cas idéal sans nuage et avec une production linéaire sur la journée. Il faut se dire que le créneau choisit pour l'horloge peut être saupoudré de joli gros nuage Le second montre maintenant le fonctionnement de la même installation mais avec un routeur.
On voit dans ce cas que la courbe de consommation est le reflet de la courbe de production tant que le CE n'est pas à température ou tant qu'il y a du surplus ! Une fois le CE est à température, le surplus est injecté dans le réseau. Si la température venait à retomber dans la journée après une douche par exemple, le Ce se remettrait alors en route pour consommer le surplus s'il en reste bien sur Pour compléter sur les réflexions autour de la domotique
Ouais mais la domotique, c'est un routeur aussi alors ! Vrai ou faux ?
Idée reçue/Conséquence de l'ajout d'un routeur
Le fait d'ajouter un routeur va décaler la période de chauffe de CE.
Faire une chauffe complémentaire la nuit ne fera que diminuer le potentiel de routage du lendemain (en dépassant des kWh pour rien en plus).
Ce n'est pas parce que cette dernière est décalée en journée que la douche sera froide le matin suivant.
Si jamais c'était le cas, il faudra regarder les habitudes de consommation dans un premier temps, puis chercher les causes sur le CE lui même (fuite, problème d'isolation...) ! On a déjà vu plusieurs cas de chauffe excessive car le CE avait une perte anormale. C'est aussi possible de le détecter en observant les consommations sur les applications de suivi.
L'expérience montre même qu'il n'est pas forcément utile de faire une marche forcée en été si un seul jour de mauvais temps arrive. Mais cela demande un peu d'habitude et une bonne connaissance de sa façon de consommer.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Tous les routeurs disponibles/connus sur le forum
Attention sur les schémas qu'on voit ici et là, dans différents fils de discussions, concernant la façon de modifier les CE équipés de cartes électroniques, le CE (carte electronique et résistance) doit avoir une seule et même source derrière un seul et même "Organe de Coupure".
Un exemple, vous vous levez, les yeux enfarinés, vous voyez une fuite sous le CE, et vous allez instinctivement couper l'organe de coupure. Votre plombier arrive, il constate que l'organe de coupure est coupé et il intervient pour débrancher le CE. Vous allez lui préparer un café, parce qu'il est sympa. Quand vous revenez, il est mort éléctrocuté.
Vous aviez deux sources d'alimentation pour votre CE, vous n'en avez consigné qu'une !!!!!!
De même, la mise en place du routeur doit conserver le fonctionnement du thermostat d'origine. Si le cablage que vous mettez en place vous fait supprimer ce dernier, il ne faut pas l'utiliser !
Les schémas de câblage des routeurs faits par des gens un peu sérieux ne suppriment jamais au grand jamais les thermostats du Chauffe Eau !
Supprimer le thermostat de sécurité présente le risque, pour tous les utilisateurs du foyer, de brulures pouvant être très graves.
Avant de commencer la liste des routeurs, il est important de savoir que les passerelles comme l'ECU de chez APS ne sont pas des routeurs.
Elles proposent éventuellement un relais permettant de déclencher des consommations lorsqu'un certain niveau de surplus est atteint.
Si vous utilisez cette solution, attention au câblage. Les sorties ne sont pas prévues pour faire passer de la puissance, elles sont le plus souvent ici pour activer un relais (contacteur J/N) qui lui laissera passer ou pas la puissannce en toute sécurité.
Les routeurs connus à ce jour sur le forum sont les suivants :
Monophasé :
Sujet tentant de faire la synthèse des fonctions des routeurs
Lien utile pour où vous trouverez un tuto pour adapter un chauffe-eau à thermostat électronique (Il parle du Arsun mais devrait être valable pour les autres). Il ne mentionne, par contre, pas la possibilité d'interposer le SSR au lieu du câblage !
Cette liste est trié dans l'ordre alphabétique. L'ordre n'est donc pas issu d'une quelconque préférence ou parti-pris de la part du rédacteur de ce sujet.
Un exemple, vous vous levez, les yeux enfarinés, vous voyez une fuite sous le CE, et vous allez instinctivement couper l'organe de coupure. Votre plombier arrive, il constate que l'organe de coupure est coupé et il intervient pour débrancher le CE. Vous allez lui préparer un café, parce qu'il est sympa. Quand vous revenez, il est mort éléctrocuté.
Vous aviez deux sources d'alimentation pour votre CE, vous n'en avez consigné qu'une !!!!!!
De même, la mise en place du routeur doit conserver le fonctionnement du thermostat d'origine. Si le cablage que vous mettez en place vous fait supprimer ce dernier, il ne faut pas l'utiliser !
Les schémas de câblage des routeurs faits par des gens un peu sérieux ne suppriment jamais au grand jamais les thermostats du Chauffe Eau !
Supprimer le thermostat de sécurité présente le risque, pour tous les utilisateurs du foyer, de brulures pouvant être très graves.
Avant de commencer la liste des routeurs, il est important de savoir que les passerelles comme l'ECU de chez APS ne sont pas des routeurs.
Elles proposent éventuellement un relais permettant de déclencher des consommations lorsqu'un certain niveau de surplus est atteint.
Si vous utilisez cette solution, attention au câblage. Les sorties ne sont pas prévues pour faire passer de la puissance, elles sont le plus souvent ici pour activer un relais (contacteur J/N) qui lui laissera passer ou pas la puissannce en toute sécurité.
Les routeurs connus à ce jour sur le forum sont les suivants :
Monophasé :
- AASun
- Arsun :
- David (outil tempo disponible également)
- EcoPV/MaxPV :
- Eddi + borne de recharge voiture associée
- F1ATB :
- Laurent (j ai pas d'autre nom ):
- Mon petit routeur Wifi/Clyric :
- MSUNPV :
- Sujet de référence
- Exemple de câblage possible Merci à Paps42 pour ses jolis schémas
- PVMate : Nouveau routeur sur le forum. Ajout pour information d'un sujet qui traite de son installation
- Mk2 PV Router Monophasé
- Tignous/Rolrider :
- Shelly routeur (avec Dimmer Gen 3)
- Solar PV router (VALdiy)
- Tangodp
- F1ATB triphasé
- Mk2 PV Router
- Mon petit routeur Wifi/Clyric version tri :
Sujet tentant de faire la synthèse des fonctions des routeurs
Lien utile pour où vous trouverez un tuto pour adapter un chauffe-eau à thermostat électronique (Il parle du Arsun mais devrait être valable pour les autres). Il ne mentionne, par contre, pas la possibilité d'interposer le SSR au lieu du câblage !
Cette liste est trié dans l'ordre alphabétique. L'ordre n'est donc pas issu d'une quelconque préférence ou parti-pris de la part du rédacteur de ce sujet.
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Comment valoriser son injection/surplus ?
Tout d'abord, quelques petits rappels :
Ce type d'installation et seulement ce type d'installation ouvre droit à une prime et un achat par EDF OA de ce que vous injecter dans le réseau.
Toutefois, ce contrat est assez exclusif :
Nombre d'entre vous s'interrogent également sur l'indexation du tarif d'achat EDF OA sur le tarif réglementé. Ce n'est malheureusement pas le cas. Toutefois ,les nouveaux contrats ayant leur demande de raccordement complète après le premier novembre 2022, pourront obtenir une légère revalorisation du tarif grâce à un calcul présenté dans l'arrêté du 8 février 2023.
Pour tous les contrats d'achat avec EDF OA ayant une validation de raccordement avant le premier novembre 2022, cette revalorisation ne s'applique malheureusement pas.
Mais contrairement à ce que beaucoup pense, il existe des alternatives possibles pour les personnes n'ayant pas une installation RGE qui désirent tirer une contre partie financière de ce surplus.
Chacun de ses opérateurs proposent une solution qui lui est propre.
Le terme qui revient le plus souvent est batterie virtuelle ou stockage virtuelle pour qualifier leur fonctionnement.
Certains demandent une migration vers leur offre de fourniture de courant d'autres non, vous les détails connus dans ce sujet Acheteurs Hors Obligatoion d'Achat
Attention, certaines offres parlent de batterie virtuelle ou de stockage virtuelle mais en réalité l'opérateur vous paye les kWh. Le fait que cela soit de l'achat fait que l'argent obtenu dans ce cadre devient un revenu et qu'il sera donc pris en compte dans vos impôts mais aussi dans le calcul de vos droits sociaux comme tout autre revenu.
Voici un lien vers un sujet très actif qui met à disposition un tableau de simulation pour savoir si cette valorisation est rentable et surtout pour déterminer l'opérateur le plus probant.
Fil sur la valorisation du surplus Merci à CaRoCoAp de sa contribution
Dans ce document, vous trouverez aussi un récapitulatif de ce que chaque offre propose. Cela inclut également EDF OA.
NB : certaines assurances semblent ajouter des clauses d'exclusion en cas de vente de surplus. Il convient donc de vous renseigner au préalable pour ne pas avoir de surprise.
- En France, il est interdit de vendre de l'énergie sans autorisation ministérielle. (merci à MaisOuEstIcare pour cette proposition d'ajout)
Par exemple, si je produis de l'électricité, je n'ai pas le droit de la vendre à mes voisins ou à mes copropriétaires ou locataires.
Il en est de même, pour une entreprise ou un agriculteur qui aurait couvert ses bâtiments de PV. - Il n'est pas possible de faire valider son auto installation par un installateur RGE pour bénéficier du tarif de rachat EDF OA et des primes. Un installateur réalisant cela engage sa responsabilité et son assurance décennale.
- Il n'est pas possible non plus d'acheter un formulaire auprés d EDF, EDF ENR ou autre pour faire certifier son installation en autoconstruction.
Ce type d'installation et seulement ce type d'installation ouvre droit à une prime et un achat par EDF OA de ce que vous injecter dans le réseau.
Toutefois, ce contrat est assez exclusif :
- soit vous le signez au départ avant d'avoir produit le moindre kWh et vous partez pour 20 ans.
- soit vous ne le signez pas mais vous ne pourrez pas y revenir plus tard !
Nombre d'entre vous s'interrogent également sur l'indexation du tarif d'achat EDF OA sur le tarif réglementé. Ce n'est malheureusement pas le cas. Toutefois ,les nouveaux contrats ayant leur demande de raccordement complète après le premier novembre 2022, pourront obtenir une légère revalorisation du tarif grâce à un calcul présenté dans l'arrêté du 8 février 2023.
Pour tous les contrats d'achat avec EDF OA ayant une validation de raccordement avant le premier novembre 2022, cette revalorisation ne s'applique malheureusement pas.
Mais contrairement à ce que beaucoup pense, il existe des alternatives possibles pour les personnes n'ayant pas une installation RGE qui désirent tirer une contre partie financière de ce surplus.
Chacun de ses opérateurs proposent une solution qui lui est propre.
Le terme qui revient le plus souvent est batterie virtuelle ou stockage virtuelle pour qualifier leur fonctionnement.
Certains demandent une migration vers leur offre de fourniture de courant d'autres non, vous les détails connus dans ce sujet Acheteurs Hors Obligatoion d'Achat
Attention, certaines offres parlent de batterie virtuelle ou de stockage virtuelle mais en réalité l'opérateur vous paye les kWh. Le fait que cela soit de l'achat fait que l'argent obtenu dans ce cadre devient un revenu et qu'il sera donc pris en compte dans vos impôts mais aussi dans le calcul de vos droits sociaux comme tout autre revenu.
Voici un lien vers un sujet très actif qui met à disposition un tableau de simulation pour savoir si cette valorisation est rentable et surtout pour déterminer l'opérateur le plus probant.
Fil sur la valorisation du surplus Merci à CaRoCoAp de sa contribution
Dans ce document, vous trouverez aussi un récapitulatif de ce que chaque offre propose. Cela inclut également EDF OA.
NB : certaines assurances semblent ajouter des clauses d'exclusion en cas de vente de surplus. Il convient donc de vous renseigner au préalable pour ne pas avoir de surprise.
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Puissance instantanée et la puissance apparente ! QUESAKO ?
Un grand merci à Dam38 pour cette explication qui a été copier/coller d'un autre sujet
Un lien également vers un sujet de Dam38 avec encore plus d'explication Linky : puissances apparente, active et réactive
Les compteurs électroniques de génération précédente affichaient (du moins pour ceux que j'ai pu avoir devant les yeux) la puissance instantanée et la puissance apparente, et cela pouvait induire en erreur le pekin lambda.
Le concepteur de Linky, ou du moins Enedis qui a établi le cahier des charges, a décidé de simplifier l'affichage. L'idée qui était avancée était que l'utilisateur allait pouvoir facilement comparer sa conso instantané en VA avec la puissance souscrite de son contrat qui est en kVA, et donc savoir s'il était large ou en limite de puissance souscrite. Le principe est intéressant, mais cela ne permet pas de connaitre la puissance active soutirée de façon fine. (celle qui fait augmenter l'index des kWh).
Pour un particulier, les grosses conso sont majoritairement liées au chauffage, que ce soit l'ECS, le logement ou dans les appareils électro ménager (l'eau du lave linge, l'eau du lave vaisselle, le sèche linge, la cuisson, le sèche cheveux...). Lorsque le lave linge se met a chauffer, par exemple, la puissance consommée est essentiellement active, et au niveau du compteur, cela fait donc peu de différence entre les watt et les VA. Par contre le bruit de fond est essentiellement généré par des appareils qui "consomment" beaucoup de réactif (frigo/congélo, VMC, les alims à découpage des nombreux appareils qui restent alimentés h24...). L'affichage des VA du Linky ne reflétant donc pas la puissance active réellement soutiré sur le réseau.
Avec du PV en plus cela devient la jungle Les onduleurs de bonnes qualités "consomment" peu de réactif comparé à leur production. Mais les onduleurs un peu "moins regardant" sont loin de fournir un beau courant sinusoïdal, ce qui se traduit par du réactif "consommé". Quand il y a du soleil, la production vient donc réduire d'autant la conso de puissance active. Mais, le réactif "consommé" par les différents appareils du logement continue à transiter par Linky. Tant que l'on consomme un peu sur le réseau, Linky affiche des VA (composés d'un petit peu de puissance active et de beaucoup de réactif). Dès que la production dépasse la conso, Linky ne voit donc plus transiter de puissance active en soutirage et affiche 0VA ! Mais pour autant, le réactif "consommé" provient toujours du réseau, mais Linky ne l'affiche plus !
Exemple :
Il fait nuit, tu consommes 400W et 450VAR, ce qui donne 600VA affiché par Linky. (S = racine carré de (P² + Q²) )
Le jour se lève, tu produis 200W. Linky voit donc 400-200 = 200W soutiré et toujours 450VAR, ce qui donne 490VA affiché par linky.
Le soleil tape un peu plus et tu produis 395W. Linky voit donc 400-395= 5W soutiré et toujours 450VAR, ce qui donne 450VA affiché par linky.
Le soleil tape encore un peu plus et tu produis 410W. Linky voit donc 400-410= -10W -> injection donc 0W soutiré et toujours 450VAR, ce qui donne 0VA affiché par linky. Pour autant la puissance apparente n'est pas nulle et vaut toujours autours de 450VA.
Si maintenant on prend en compte que l'onduleur "consomme" du réactif proportionnellement à la puissance fournie (à cause du courant délivré qui n'est pas vraiment sinusoïdal), on se retrouve au niveau du Linky avec une puissance apparente qui reste relativement stable alors que la production augmente, et qui bascule d'un coup à 0VA dès que la production devient excédentaire.
Un lien également vers un sujet de Dam38 avec encore plus d'explication Linky : puissances apparente, active et réactive
Les compteurs électroniques de génération précédente affichaient (du moins pour ceux que j'ai pu avoir devant les yeux) la puissance instantanée et la puissance apparente, et cela pouvait induire en erreur le pekin lambda.
Le concepteur de Linky, ou du moins Enedis qui a établi le cahier des charges, a décidé de simplifier l'affichage. L'idée qui était avancée était que l'utilisateur allait pouvoir facilement comparer sa conso instantané en VA avec la puissance souscrite de son contrat qui est en kVA, et donc savoir s'il était large ou en limite de puissance souscrite. Le principe est intéressant, mais cela ne permet pas de connaitre la puissance active soutirée de façon fine. (celle qui fait augmenter l'index des kWh).
Pour un particulier, les grosses conso sont majoritairement liées au chauffage, que ce soit l'ECS, le logement ou dans les appareils électro ménager (l'eau du lave linge, l'eau du lave vaisselle, le sèche linge, la cuisson, le sèche cheveux...). Lorsque le lave linge se met a chauffer, par exemple, la puissance consommée est essentiellement active, et au niveau du compteur, cela fait donc peu de différence entre les watt et les VA. Par contre le bruit de fond est essentiellement généré par des appareils qui "consomment" beaucoup de réactif (frigo/congélo, VMC, les alims à découpage des nombreux appareils qui restent alimentés h24...). L'affichage des VA du Linky ne reflétant donc pas la puissance active réellement soutiré sur le réseau.
Avec du PV en plus cela devient la jungle Les onduleurs de bonnes qualités "consomment" peu de réactif comparé à leur production. Mais les onduleurs un peu "moins regardant" sont loin de fournir un beau courant sinusoïdal, ce qui se traduit par du réactif "consommé". Quand il y a du soleil, la production vient donc réduire d'autant la conso de puissance active. Mais, le réactif "consommé" par les différents appareils du logement continue à transiter par Linky. Tant que l'on consomme un peu sur le réseau, Linky affiche des VA (composés d'un petit peu de puissance active et de beaucoup de réactif). Dès que la production dépasse la conso, Linky ne voit donc plus transiter de puissance active en soutirage et affiche 0VA ! Mais pour autant, le réactif "consommé" provient toujours du réseau, mais Linky ne l'affiche plus !
Exemple :
Il fait nuit, tu consommes 400W et 450VAR, ce qui donne 600VA affiché par Linky. (S = racine carré de (P² + Q²) )
Le jour se lève, tu produis 200W. Linky voit donc 400-200 = 200W soutiré et toujours 450VAR, ce qui donne 490VA affiché par linky.
Le soleil tape un peu plus et tu produis 395W. Linky voit donc 400-395= 5W soutiré et toujours 450VAR, ce qui donne 450VA affiché par linky.
Le soleil tape encore un peu plus et tu produis 410W. Linky voit donc 400-410= -10W -> injection donc 0W soutiré et toujours 450VAR, ce qui donne 0VA affiché par linky. Pour autant la puissance apparente n'est pas nulle et vaut toujours autours de 450VA.
Si maintenant on prend en compte que l'onduleur "consomme" du réactif proportionnellement à la puissance fournie (à cause du courant délivré qui n'est pas vraiment sinusoïdal), on se retrouve au niveau du Linky avec une puissance apparente qui reste relativement stable alors que la production augmente, et qui bascule d'un coup à 0VA dès que la production devient excédentaire.
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Onduleur hybride et mode secouru sans batteries : quel résultat ?
Un onduleur hybride permet de fonctionner à la fois avec le réseau mais aussi en absence de réseau. (voir ici pour plus de détail)
Ce n'est pas le cas pour les onduleurs centraux ou les micros onduleurs s'ils ne sont pas associés à d'autres éléments de secours.
Par contre, il est souvent demandé si ce type d'onduleur peut fonctionner en mode secouru sans batterie et bien la réponse est non !
L'usage d'un onduleur hybride sans batteries, c'est un mythe et si vous ne tenez pas à vos appareils, vous pouvez le tenter.
Dans la vraie vie, un appareil qui consomme par exemple 200 W en régime normal peut faire un courant d'appel au démarrage de 4 à 5 fois sa puissance nominale. Prenons 5 pour mon exemple.
Si l'onduleur produit 400 W, en théorie, l'appareil peut fonctionner ! Mais au moment de sa mise en route, il va quand même demander 2 000 W et là c'est le drame ! Avec un peu de la chance, il ne démarre pas ... sans, il est foutu !
Il faut donc avoir une batterie capable de fournir la puissance de démarrage de ton appareil le plus consommateur si tu veux pouvoir fonctionner en mode secouru !
Si toutefois, l'appareil ou les appareils arrivaient à se mettre en route, un autre problème pourrait survenir : les nuages.
Mettons que l'onduleur soit en capacité de produire 1 000 W, le top pour faire tourner une petite télé, un décodeur et la box internet et des ampoules (bon il fait jour mais tant pis, on produit donc on allume).
Tout va bien et je mate mon film tranquille sur NetFlix pendant la coupure de courant, les voisins ralent mais tant pis, je suis peinard !
Et tout à coup, des gros vilains nuages arrivent.... Que se passe-t-il ? La productivité de l'onduleur chute d'un coup à 100 W et boum plus rien ne marche !!! Dommage. Maintenant c'est le voisin qui en m'entendant pester contre les nuages en disant qu'il serait bien d'avoir une batterie !
Ce n'est pas le cas pour les onduleurs centraux ou les micros onduleurs s'ils ne sont pas associés à d'autres éléments de secours.
Par contre, il est souvent demandé si ce type d'onduleur peut fonctionner en mode secouru sans batterie et bien la réponse est non !
L'usage d'un onduleur hybride sans batteries, c'est un mythe et si vous ne tenez pas à vos appareils, vous pouvez le tenter.
Dans la vraie vie, un appareil qui consomme par exemple 200 W en régime normal peut faire un courant d'appel au démarrage de 4 à 5 fois sa puissance nominale. Prenons 5 pour mon exemple.
Si l'onduleur produit 400 W, en théorie, l'appareil peut fonctionner ! Mais au moment de sa mise en route, il va quand même demander 2 000 W et là c'est le drame ! Avec un peu de la chance, il ne démarre pas ... sans, il est foutu !
Il faut donc avoir une batterie capable de fournir la puissance de démarrage de ton appareil le plus consommateur si tu veux pouvoir fonctionner en mode secouru !
Si toutefois, l'appareil ou les appareils arrivaient à se mettre en route, un autre problème pourrait survenir : les nuages.
Mettons que l'onduleur soit en capacité de produire 1 000 W, le top pour faire tourner une petite télé, un décodeur et la box internet et des ampoules (bon il fait jour mais tant pis, on produit donc on allume).
Tout va bien et je mate mon film tranquille sur NetFlix pendant la coupure de courant, les voisins ralent mais tant pis, je suis peinard !
Et tout à coup, des gros vilains nuages arrivent.... Que se passe-t-il ? La productivité de l'onduleur chute d'un coup à 100 W et boum plus rien ne marche !!! Dommage. Maintenant c'est le voisin qui en m'entendant pester contre les nuages en disant qu'il serait bien d'avoir une batterie !
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CACSI/CAE qu'est ce c'est ? Comment faire ? Quelle limite ?
La CACSI (Convention d'Autoconsommation Sans Injection) est une convention à établir avant la mise en service d’une installation de production d’électricité à des fins d’autoconsommation consommant la totalité de l’énergie produite.
Si vous souhaitez faire de l’autoconsommation avec vente du surplus d’électricité produite, vous devez réaliser des démarches pour notamment conclure un Contrat d’Accès et d’Exploitation (CAE) avec le gestionnaire de réseau.
Un petit lien vers le site d'EkWateur qui explique plutôt bien les modalités
En théorie, la mise en place d'une CACSI impose de disposer d'un onduleur en mode zéro injection car dans son nom figure bien "Sans Injection".
Maintenant pour qui n'est pas regardant de sa signature au bas du document, il existe une certaine tolérance de la part d'Enedis qui reçoit un gros avantage des kWh injectés gratuitement dans ses cables.
Il revient à chacun de faire la part des choses et d'en accepter les conséquences en cas d'abus et de rappel à l'ordre par Enedis. Si l'injection de surplus devait être importante il pourra être intérressant de passer à une CAE afin de pouvoir valoriser le surplus.
Pour la limite d'injection, c'est la puissance de votre onduleur qui est prise en compte et non celle des panneaux. Dans le cas d'une installation avec un onduleur en capacité de produire 3 kW et avec des panneaux d'une puissance de 3.5 kWc, pas de souci, il ne sera pas possible d'injecter plus de 3 kW. Cette limite n'a d'importance que pour ceux désireux de souscrire une CAE (et payer le TURPE en conséquence) mais de souscrire à l'option généreusement allouée par le législateur de "don des kWh injectés aux pertes du réseau", ce choix est cependant impossible si votre capacité d'injection est > à 3kVA
Voici le lien vers le texte de loi qui autorise l'injection : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/ar ... 0034095202 Ainsi que le décret https://www.legifrance.gouv.fr/codes/ar ... 0043765191.
Du côté de la CAE, vous pouvez regarder l'article sur la valorisation du surplus qui permet de voir quel serait les possibilités en dehors d'une offre EDF OA.
Il existe, par contre, des limites en terme d'injection Voir ici pour plus de détail.
Pour réaliser ces démarches, il faut vous rendre sur le site Portail raccordement Enedis
Si vous souhaitez faire de l’autoconsommation avec vente du surplus d’électricité produite, vous devez réaliser des démarches pour notamment conclure un Contrat d’Accès et d’Exploitation (CAE) avec le gestionnaire de réseau.
Un petit lien vers le site d'EkWateur qui explique plutôt bien les modalités
En théorie, la mise en place d'une CACSI impose de disposer d'un onduleur en mode zéro injection car dans son nom figure bien "Sans Injection".
Maintenant pour qui n'est pas regardant de sa signature au bas du document, il existe une certaine tolérance de la part d'Enedis qui reçoit un gros avantage des kWh injectés gratuitement dans ses cables.
Il revient à chacun de faire la part des choses et d'en accepter les conséquences en cas d'abus et de rappel à l'ordre par Enedis. Si l'injection de surplus devait être importante il pourra être intérressant de passer à une CAE afin de pouvoir valoriser le surplus.
Pour la limite d'injection, c'est la puissance de votre onduleur qui est prise en compte et non celle des panneaux. Dans le cas d'une installation avec un onduleur en capacité de produire 3 kW et avec des panneaux d'une puissance de 3.5 kWc, pas de souci, il ne sera pas possible d'injecter plus de 3 kW. Cette limite n'a d'importance que pour ceux désireux de souscrire une CAE (et payer le TURPE en conséquence) mais de souscrire à l'option généreusement allouée par le législateur de "don des kWh injectés aux pertes du réseau", ce choix est cependant impossible si votre capacité d'injection est > à 3kVA
Voici le lien vers le texte de loi qui autorise l'injection : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/ar ... 0034095202 Ainsi que le décret https://www.legifrance.gouv.fr/codes/ar ... 0043765191.
Du côté de la CAE, vous pouvez regarder l'article sur la valorisation du surplus qui permet de voir quel serait les possibilités en dehors d'une offre EDF OA.
Il existe, par contre, des limites en terme d'injection Voir ici pour plus de détail.
Pour réaliser ces démarches, il faut vous rendre sur le site Portail raccordement Enedis
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Quelles démarches pour mettre en œuvre mon projet ?
Dans le cadre de votre projet, il y aura un certain nombre de démarches à réaliser.
Elles ne sont pas énorme et insurmontable mais il faut les faire.
La première chose est de vérifier si la Déclaration Préalable (DP) de travaux est obligatoire.
Elle l'est si :
Une fois, cette DP obtenu, il vous faudra l'afficher à la vue de tous pendant le délai légal afin d'informer vos voisins de vos travaux à venir et pour leur permettre de faire un recours si besoin.
Une fois tout les délais purgés, vous pourrez alors faire vos travaux et donc mettre en place votre installation PV.
Quand l'installation sera en place, vous aurez ensuite la chance de vous attaquer à la fin des démarches !
Les deux étapes suivantes seront alors :
Si vous avez la certitude de finir à date, une anticipation de la date d'envoi vous permettra d'avoir le précieux sésame plus vite !
Si vous faites poser votre installation par un professionnel, ces démarches sont théoriquement comprises dans votre facture et donc pris en charge par l'installateur.
Elles ne sont pas énorme et insurmontable mais il faut les faire.
La première chose est de vérifier si la Déclaration Préalable (DP) de travaux est obligatoire.
Elle l'est si :
- Vous êtes en zone ABF (désolé )
- si votre structure de plus de 1.80 m de hauteur est fixée au sol. Les installations uniquement lestées au sol ne sont donc pas concernées par cette obligation. Il est important de bien calculer le lest nécessaire qui peut être très conséquent...
- votre puissance installée est > 3kWc
Une fois, cette DP obtenu, il vous faudra l'afficher à la vue de tous pendant le délai légal afin d'informer vos voisins de vos travaux à venir et pour leur permettre de faire un recours si besoin.
Une fois tout les délais purgés, vous pourrez alors faire vos travaux et donc mettre en place votre installation PV.
Quand l'installation sera en place, vous aurez ensuite la chance de vous attaquer à la fin des démarches !
Les deux étapes suivantes seront alors :
- La demande de consuel
- La mise en place du contrat avec Enedis via un CACSI/CAE (voir le sujet dédié à ce point présent dans ce fil de discussion)
Si vous avez la certitude de finir à date, une anticipation de la date d'envoi vous permettra d'avoir le précieux sésame plus vite !
Si vous faites poser votre installation par un professionnel, ces démarches sont théoriquement comprises dans votre facture et donc pris en charge par l'installateur.
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Quelles sont les types d'onduleurs disponibles sur le marché ?
Par définition, un onduleur est un organe qui convertit un courant continu (provenant d'une batterie ou de panneau solaire par exemple) en un courant alternatif. Selon les caractéristiques de l'onduleur, il peut générer une onde rectangulaire, pseudo sinusoïdale ou pur sinus.
Il existe deux grandes famille d'onduleur : les onduleurs assistés (ou onduleurs réseaux) et les onduleurs autonomes.
Idée reçue : Un onduleur autonome peut fonctionner sans batterie : VRAI mais pas conseillé ! Techniquement, un onduleur autonome peut être alimenté directement depuis n'importe quelle source DC, dans la mesure ou la tension est dans sa plage d'alimentation. En pratique, le principal problème vient de l'intermittence de la puissance délivrée par les panneaux qui ne permet pas de garantir a chaque instant qu'elle sera suffisante pour alimenter la charge connectée. Dans un tel montage, la tension de sortie s'écroulerait des qu'une charge demanderait plus de puissance que peuvent fournir les panneaux (mise en route d'un appareil trop puissant, appel de courant au démarrage, baisse de production...), rendant donc le réseau complètement instable. (Pour du dépannage avec un bel ensoleillement cela peut tout de même fonctionner sur un petit intervalle de temps avec une charge simple peu puissante comparée au panneau.)
Bricolage foireux : En cas de coupure de courant, je peux brancher un groupe électrogène pour faire démarrer mes onduleurs réseau : FAUX et dangereux ! Techniquement, les onduleurs réseau ont besoin d'une tension de 230V à 50Hz pour démarrer. Ce 230V peut donc venir du réseau Enedis ou de tout autre source 230V 50Hz. En pratique, un onduleur réseau comporte des protections qui lui interdisent de démarrer si la fréquence, la tension ou l'impédance ne sont pas conforme. Dans un tel montage, les onduleurs (s'ils arrivent à démarrer) oscilleraient alors entre production et mise en sécurité, rendant le réseau instable et potentiellement dangereux pour les différentes charges connectées. L'utilisation d'un groupe à technologie inverter permet de résoudre dans une certaine mesure le problème de la stabilité en fréquence. Mais les problèmes de stabilité en tension ou d'impédance sont toujours présents...
Exemple : On souhaite alimenter radiateur de 1000W. Il fait soleil, et l'installation PV de 3kWc ne demande qu'à produire ! Le groupe inverter démarre et fourni un beau 230V 50Hz. Le radiateur est donc alimenté par le groupe et chauffe. Au bout de quelques secondes, les onduleurs détectent un réseau stable et démarrent. L'ensoleillement à cet instant permet d'injecter 2kW. Que se passe t'il ? Les onduleurs vont vouloir injecter la puissance maximum possible, soit 2kW. Or il n y a qu'une charge de 1000W connectée (un chauffage de 1000W est constitué d'une résistance de 53ohms) . Le réseau étant isolé le courant fournit par les onduleurs ne peut pas aller ailleurs que dans la charge : 8,6A dans 53 ohm donne 456V !!! Les onduleurs (et certainement le groupe) vont se mettre rapidement en sécurité dès que la tension va dépasser le seuil de sécurité (fixé autour de 250V). La tension redevenant stable à 230V, les onduleurs redémarrent etc. Le réseau est donc instable et potentiellement dangereux pour l'équipement connecté.
==> Pour qu'un tel système puisse fonctionner de façon stable en régime établi, il faut a chaque instant que la consommation soit supérieure à la production solaire, pour que toute la puissance injectée puisse être consommée. Des appels de courant importants (démarrage du frigo) peuvent rompre l'équilibre précaire et rendre le réseau instable. L'utilisation d'un routeur, en raison du hachage opéré peut potentiellement aggraver l'instabilité. Un tel montage est donc fortement déconseillé vu les risques encourus. Si un groupe doit être utilisé, il faut préalable mettre sur 0 le disjoncteur associé aux onduleurs. La problématique reste identique si on remplace le groupe par un onduleur autonome...
Merci à Dam38 pour la fourniture du texte
Il existe deux grandes famille d'onduleur : les onduleurs assistés (ou onduleurs réseaux) et les onduleurs autonomes.
- L'onduleur réseau : Il est assimilé à une source de courant et nécessite donc une source de tension pour fonctionner et se synchroniser (par exemple le réseau 230V !). Cette technologie est donc celle qui est utilisée pour injecter l'énergie produite par des panneaux solaire sur le réseau électrique 230V. Le fonctionnement est le suivant : Le réseau électrique impose la tension (230V) et l'onduleur injecte du courant en fonction de la puissance d'entrée disponible dans la limite de sa puissance nominale. La puissance fournie est donc celle qui est disponible en entrée. Les modèles compatibles avec le zéro injection disposent d'une entrée permettant de connaitre la puissance totale de l'installation afin de moduler la puissance qu'ils doivent fournir. Ce type d'onduleur est donc incapable de fonctionner sans la présence du 230V. Donc en cas de coupure de courant, votre onduleur s’arrête de fonctionner.
- L'onduleur autonome : il est assimilé à une source de tension et se suffit donc à lui même pour alimenter un réseau isolé. Cette technologie est donc celle qui est utilisée en site isolé (non raccordé au réseau Enedis 230V). Le fonctionnement est le suivant : l'onduleur dispose d'une horloge interne et impose la tension (230V) et la fréquence (50Hz). Il fournit le courant demandé par la charge qui est connectée, dans la limite du courant maximum de sortie. La puissance fournie est donc celle qui est demandée par la charge. Cet onduleur ne doit pas être connecté au réseau sous peine de destruction.
Idée reçue : Un onduleur autonome peut fonctionner sans batterie : VRAI mais pas conseillé ! Techniquement, un onduleur autonome peut être alimenté directement depuis n'importe quelle source DC, dans la mesure ou la tension est dans sa plage d'alimentation. En pratique, le principal problème vient de l'intermittence de la puissance délivrée par les panneaux qui ne permet pas de garantir a chaque instant qu'elle sera suffisante pour alimenter la charge connectée. Dans un tel montage, la tension de sortie s'écroulerait des qu'une charge demanderait plus de puissance que peuvent fournir les panneaux (mise en route d'un appareil trop puissant, appel de courant au démarrage, baisse de production...), rendant donc le réseau complètement instable. (Pour du dépannage avec un bel ensoleillement cela peut tout de même fonctionner sur un petit intervalle de temps avec une charge simple peu puissante comparée au panneau.)
Bricolage foireux : En cas de coupure de courant, je peux brancher un groupe électrogène pour faire démarrer mes onduleurs réseau : FAUX et dangereux ! Techniquement, les onduleurs réseau ont besoin d'une tension de 230V à 50Hz pour démarrer. Ce 230V peut donc venir du réseau Enedis ou de tout autre source 230V 50Hz. En pratique, un onduleur réseau comporte des protections qui lui interdisent de démarrer si la fréquence, la tension ou l'impédance ne sont pas conforme. Dans un tel montage, les onduleurs (s'ils arrivent à démarrer) oscilleraient alors entre production et mise en sécurité, rendant le réseau instable et potentiellement dangereux pour les différentes charges connectées. L'utilisation d'un groupe à technologie inverter permet de résoudre dans une certaine mesure le problème de la stabilité en fréquence. Mais les problèmes de stabilité en tension ou d'impédance sont toujours présents...
Exemple : On souhaite alimenter radiateur de 1000W. Il fait soleil, et l'installation PV de 3kWc ne demande qu'à produire ! Le groupe inverter démarre et fourni un beau 230V 50Hz. Le radiateur est donc alimenté par le groupe et chauffe. Au bout de quelques secondes, les onduleurs détectent un réseau stable et démarrent. L'ensoleillement à cet instant permet d'injecter 2kW. Que se passe t'il ? Les onduleurs vont vouloir injecter la puissance maximum possible, soit 2kW. Or il n y a qu'une charge de 1000W connectée (un chauffage de 1000W est constitué d'une résistance de 53ohms) . Le réseau étant isolé le courant fournit par les onduleurs ne peut pas aller ailleurs que dans la charge : 8,6A dans 53 ohm donne 456V !!! Les onduleurs (et certainement le groupe) vont se mettre rapidement en sécurité dès que la tension va dépasser le seuil de sécurité (fixé autour de 250V). La tension redevenant stable à 230V, les onduleurs redémarrent etc. Le réseau est donc instable et potentiellement dangereux pour l'équipement connecté.
==> Pour qu'un tel système puisse fonctionner de façon stable en régime établi, il faut a chaque instant que la consommation soit supérieure à la production solaire, pour que toute la puissance injectée puisse être consommée. Des appels de courant importants (démarrage du frigo) peuvent rompre l'équilibre précaire et rendre le réseau instable. L'utilisation d'un routeur, en raison du hachage opéré peut potentiellement aggraver l'instabilité. Un tel montage est donc fortement déconseillé vu les risques encourus. Si un groupe doit être utilisé, il faut préalable mettre sur 0 le disjoncteur associé aux onduleurs. La problématique reste identique si on remplace le groupe par un onduleur autonome...
Merci à Dam38 pour la fourniture du texte
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Est-il possible d'augmenter la puissance de mon installation après sa pose ?
Vous êtes nombreux à vous poser la question de l'augmentation de puissance de vos installation.
Pour les personnes qui ont fait de l'auto installation ou qui n'ont pas fait valoir leur droit d'achat auprès d'EDF OA, pas de soucis. Il suffit de refaire les démarches comme à l'origine et le tour est joué. Si vous valorisez votre surplus par une solution alternative, il faudra aussi voir avec votre responsable d'équilibre pour déclarer la modification.
Pour ceux qui ont mis en œuvre le droit d'achat auprès d'EDF OA, l'extension sera possible si elle est faite par un professionnel RGE et uniquement dans ce cas.
Si jamais vous faisiez le choix de le faire vous même, vous provoqueriez une rupture de contrat avec EDF OA qui vous réclamera ensuite l'intégralité des sommes perçues pour l'achat de vos kWh mais aussi la prime que vous avez touchés.
Dans le cas d'une extension, si vous passez au delà de 9 kWc de panneaux, le tarif d'achat sera également revu à la baisse. Il est de 6 cts au delà de cette limite au 19/10/2022.
De plus, il existe des conditions de délai entre l'installation d'origine et l'extension.
Le plus important est de savoir qu'un délai de 18 mois est nécessaire entre les deux. Si le délai n'est pas respecté, le tarif de l'intégralité de l'installation serait aligné sur la seconde (passage de 10 cts à 6 cts par exemple au 14/11/2022).
Pour plus de détail, demandez conseil à votre installateur les renseignements pour ne pas être déçu lors de la réception du contrat modifié.
Attention ! Il y a aussi des conditions sur le comptage entre les différentes phases d'installation. Voici le sujet qui en parle.
Pour les personnes qui ont fait de l'auto installation ou qui n'ont pas fait valoir leur droit d'achat auprès d'EDF OA, pas de soucis. Il suffit de refaire les démarches comme à l'origine et le tour est joué. Si vous valorisez votre surplus par une solution alternative, il faudra aussi voir avec votre responsable d'équilibre pour déclarer la modification.
Pour ceux qui ont mis en œuvre le droit d'achat auprès d'EDF OA, l'extension sera possible si elle est faite par un professionnel RGE et uniquement dans ce cas.
Si jamais vous faisiez le choix de le faire vous même, vous provoqueriez une rupture de contrat avec EDF OA qui vous réclamera ensuite l'intégralité des sommes perçues pour l'achat de vos kWh mais aussi la prime que vous avez touchés.
Dans le cas d'une extension, si vous passez au delà de 9 kWc de panneaux, le tarif d'achat sera également revu à la baisse. Il est de 6 cts au delà de cette limite au 19/10/2022.
De plus, il existe des conditions de délai entre l'installation d'origine et l'extension.
Le plus important est de savoir qu'un délai de 18 mois est nécessaire entre les deux. Si le délai n'est pas respecté, le tarif de l'intégralité de l'installation serait aligné sur la seconde (passage de 10 cts à 6 cts par exemple au 14/11/2022).
Pour plus de détail, demandez conseil à votre installateur les renseignements pour ne pas être déçu lors de la réception du contrat modifié.
Attention ! Il y a aussi des conditions sur le comptage entre les différentes phases d'installation. Voici le sujet qui en parle.
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PV et VE, quelles solutions ?
Un initiative qui tente de regrouper les solutions pour charger son VE avec sa production PV : Discussions sur les "routeurs" pour véhicules électriques (wallbox à charge variable pour le surplus solaire)
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Quand et comment produit une installation PV ?
3 mars 2023 : Intégration image année 2022 complète
19 novembre 2023 : Intégration courbe eljano
‐------------
Quand on décide de faire une installation solaire photovoltaïque, on ignore souvent comment la production va être étalée sur la journée et sur l'année !
L'orientation des panneaux pourra avoir une incidence sur la forme de la courbe mais elle restera quand même très proche de la forme Gauss au final !
Voici donc quelques indications.
Tout d'abord, il faut bien visualiser une courbe de Gauss.
Elle va s'appliquer sur la journée avec le pic de production au midi solaire.
Un exemple de production en Juin sur une journée : Un exemple de production en décembre: Le plat en début de journée est dû aux panneaux positionnés à l'ouest et au gel qui retardent le démarrage des panneaux et surtout des onduleurs.
Le même principe va s'appliquer sur l'année.
Production sur 2022 Le mois de juillet ayant un jour de plus que Juin et grâce à un ensoleillement exceptionnel a été plus productif que Juin qui avait vu quelques jours de pluie !
Pour la puissance produite, il en est de même !
Sur les deux mois de chaque côté de Juin ( voir un peu plus), on aura 100% de la puissance possible au midi solaire et sur maximum une ou deux heures avant et après.
En condition hivernale, la puissance maximale sera plutôt aux environs de 60% de la capacité maximale.
Ces valeurs peuvent varier en fonction de l'inclinaison et de l'orientation des panneaux mais aussi de la presence d'ombre. Elles permettent toutefois d'avoir une meilleure idée de la réalité.
Pour encore mieux illustrer les propos, une courbe de l'installation d eljano sur plusieurs années et donnant la production en kWh par jour pour une installation de 2 600 Wc en Corse.
Vous pouvez aussi faire des tests avec des sites comme pvgis pour avoir une application à votre cas concret ou comparer avec des installations voisines.
19 novembre 2023 : Intégration courbe eljano
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Quand on décide de faire une installation solaire photovoltaïque, on ignore souvent comment la production va être étalée sur la journée et sur l'année !
L'orientation des panneaux pourra avoir une incidence sur la forme de la courbe mais elle restera quand même très proche de la forme Gauss au final !
Voici donc quelques indications.
Tout d'abord, il faut bien visualiser une courbe de Gauss.
Elle va s'appliquer sur la journée avec le pic de production au midi solaire.
Un exemple de production en Juin sur une journée : Un exemple de production en décembre: Le plat en début de journée est dû aux panneaux positionnés à l'ouest et au gel qui retardent le démarrage des panneaux et surtout des onduleurs.
Le même principe va s'appliquer sur l'année.
Production sur 2022 Le mois de juillet ayant un jour de plus que Juin et grâce à un ensoleillement exceptionnel a été plus productif que Juin qui avait vu quelques jours de pluie !
Pour la puissance produite, il en est de même !
Sur les deux mois de chaque côté de Juin ( voir un peu plus), on aura 100% de la puissance possible au midi solaire et sur maximum une ou deux heures avant et après.
En condition hivernale, la puissance maximale sera plutôt aux environs de 60% de la capacité maximale.
Ces valeurs peuvent varier en fonction de l'inclinaison et de l'orientation des panneaux mais aussi de la presence d'ombre. Elles permettent toutefois d'avoir une meilleure idée de la réalité.
Pour encore mieux illustrer les propos, une courbe de l'installation d eljano sur plusieurs années et donnant la production en kWh par jour pour une installation de 2 600 Wc en Corse.
Vous pouvez aussi faire des tests avec des sites comme pvgis pour avoir une application à votre cas concret ou comparer avec des installations voisines.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Calcul tempo, HC/HP ou tarif base
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Mise à jour en 12/23
Ajout d'un lien vers le tableau de CaRoCoAp
Ajout d'un site de comparaison
Mise à jour en 01/24
Ajout d'un nouveau lien et modification de la présentation de la liste
Comme le fichier Excel n'est plus du tout à jour et que les sites proposent le service en ligne suppression du fichier et du mode opératoire
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Site pour les comparatif de prix :
Mise à jour en 12/23
Ajout d'un lien vers le tableau de CaRoCoAp
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Comme le fichier Excel n'est plus du tout à jour et que les sites proposent le service en ligne suppression du fichier et du mode opératoire
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Site pour les comparatif de prix :
- Voici la version de CaRoCoAp sous ce lien.
- Simulation lite eco : https://www.lite.eco/
- Simulateur EDF_Simulateur prix : https://jc.vasselon.com/EDF_Simulateur_Prix/
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Et mon linky ? Il les aime ou pas les panneaux ?
07/09/2023 Mathieu3878 : Ajout d'un lien vers le sujet qui parle de la documentation Enedis
***********************
Oui, le linky aime les panneaux comme les autres compteurs électroniques d'ailleurs !
Par contre, si vous avez encore un compteur mécanique à disque, il est interdit de lui adjoindre des panneaux car il pourrait tourner à l'envers. Faire tourner un compteur à l'envers en France est assimilé à du vol et passible de condamnations en justice.
En monophasé, pas trop de souci ou de question.
Mais il est bon de savoir que la petite boîte verte affiche des informations qui peuvent s'avérer utile !
Lorsque l'installation produit plus que la consommation de la maison, il y a alors de l'injection.
En présence de ce résultat, une petite flèche en bas à gauche et vers la gauche s'affiche et le voyant clignote en fonction de l'injection. Un nouvel index est également disponible pour donner le volume d'injection.
Cet index ne sera relevé que si vous avez un CU-I ! Dans les autres cas, pas de visibilité sans visite au linky ;(
En triphasé, on a le même comportement.
Toutefois, une question revient souvent : que se passe t il si mes phases ne sont pas équilibrées ?
Dans ces cas-là, le linky, comme il est gentil et que de toute façon la loi l'impose, fait la somme des trois phases pour la facturation. L'énergie produite ne sera pas alors consommée directement par la maison mais son injection sera compensée par la méthode de calcul prévue.
Prenons un exemple : j'ai respectivement une production sur les phases de 1 000 W, 0 et 1 000 W avec une consommation de 500 W, 1 000 W et 250 W.
Le linky va voir 500 W d'injection, 1 000 W de consommation et 750 W d'injection et on fait alors la somme des trois phases ! Au global, il y a donc une injection de 250 W.
Si la phase deux avait consommé 1 500 W, le résultat aurait été une consommation de 250 W.
Ne pas oubliez que les VA affichés ne sont pas vos amis. Voir le sujet consacré à la puissance apparente !
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Oui, le linky aime les panneaux comme les autres compteurs électroniques d'ailleurs !
Par contre, si vous avez encore un compteur mécanique à disque, il est interdit de lui adjoindre des panneaux car il pourrait tourner à l'envers. Faire tourner un compteur à l'envers en France est assimilé à du vol et passible de condamnations en justice.
En monophasé, pas trop de souci ou de question.
Mais il est bon de savoir que la petite boîte verte affiche des informations qui peuvent s'avérer utile !
Lorsque l'installation produit plus que la consommation de la maison, il y a alors de l'injection.
En présence de ce résultat, une petite flèche en bas à gauche et vers la gauche s'affiche et le voyant clignote en fonction de l'injection. Un nouvel index est également disponible pour donner le volume d'injection.
Cet index ne sera relevé que si vous avez un CU-I ! Dans les autres cas, pas de visibilité sans visite au linky ;(
En triphasé, on a le même comportement.
Toutefois, une question revient souvent : que se passe t il si mes phases ne sont pas équilibrées ?
Dans ces cas-là, le linky, comme il est gentil et que de toute façon la loi l'impose, fait la somme des trois phases pour la facturation. L'énergie produite ne sera pas alors consommée directement par la maison mais son injection sera compensée par la méthode de calcul prévue.
Prenons un exemple : j'ai respectivement une production sur les phases de 1 000 W, 0 et 1 000 W avec une consommation de 500 W, 1 000 W et 250 W.
Le linky va voir 500 W d'injection, 1 000 W de consommation et 750 W d'injection et on fait alors la somme des trois phases ! Au global, il y a donc une injection de 250 W.
Si la phase deux avait consommé 1 500 W, le résultat aurait été une consommation de 250 W.
Ne pas oubliez que les VA affichés ne sont pas vos amis. Voir le sujet consacré à la puissance apparente !
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Quelles sont les limites pour la taille d'une installation ?
Une limite est fixée à 250 kVA sur les installations en basse tension. Au delà, elle sera considéré comme de la Haute Tensions (HTA) et ne sera plus régi par les mêmes règles.
Il existe, par contre, des limites en terme d'injection en fonction de votre type d'abonnement.
Pour un abonnement en monophasé, il ne sera pas possible d'injecter plus de 6 kW sur le réseau.
Cette restriction n'impose pas de limiter la puissance de votre installation mais il sera obligatoire de mettre en place une limitation d'injection à 6 kW sur le système de l'onduleur afin de respecter les règles en vigueur.
Exemple :
Avec 9 kWc de panneau avec un onduleur de 7.65 kVA et un cosphy de 1 , cela va donc sortir 7.5 kW au maximum.
En été, cela produira 7.5 kW pas mal de jour.
Lors des pics de production, au midi solaire +/- 2 heures, si il y a 1.5 kW de consommation de fond (c'est souvent le cas avec une piscine), il n'y aura donc un reste de 6 kVA et donc pas de perte. Par contre, si la consommation est de 0.5 kW, la production sera bornée à 6.5 kW et il y aura une perte de 1 kW.
La mise en place d'un routeur sur un CE permet de fortement diminuer ce phénomène.
Dans le cadre du triphasé, cette limitation n'existe pas mais il ne sera pas possible d'injecter sur chacune des phases plus que la puissance de cette phase. Si, par exemple, vous avez un abonnement triphasé 18 kVA, alors la limite d'injection sera de 6 kVA par phase.
Il existe, par contre, des limites en terme d'injection en fonction de votre type d'abonnement.
Pour un abonnement en monophasé, il ne sera pas possible d'injecter plus de 6 kW sur le réseau.
Cette restriction n'impose pas de limiter la puissance de votre installation mais il sera obligatoire de mettre en place une limitation d'injection à 6 kW sur le système de l'onduleur afin de respecter les règles en vigueur.
Exemple :
Avec 9 kWc de panneau avec un onduleur de 7.65 kVA et un cosphy de 1 , cela va donc sortir 7.5 kW au maximum.
En été, cela produira 7.5 kW pas mal de jour.
Lors des pics de production, au midi solaire +/- 2 heures, si il y a 1.5 kW de consommation de fond (c'est souvent le cas avec une piscine), il n'y aura donc un reste de 6 kVA et donc pas de perte. Par contre, si la consommation est de 0.5 kW, la production sera bornée à 6.5 kW et il y aura une perte de 1 kW.
La mise en place d'un routeur sur un CE permet de fortement diminuer ce phénomène.
Dans le cadre du triphasé, cette limitation n'existe pas mais il ne sera pas possible d'injecter sur chacune des phases plus que la puissance de cette phase. Si, par exemple, vous avez un abonnement triphasé 18 kVA, alors la limite d'injection sera de 6 kVA par phase.
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Et comment il fait pour savoir que je consomme pas en fait ?
OK ! le Linky, les panneaux le gênent pas dans son travail.
Mais comment le courant produit et le courant qui vient du réseau font pour vivre ensemble et pourquoi cela diminue ma consommation ?
C'est une question qui revient assez régulièrement !
Et bien, c'est tout simple ! L'onduleur va se synchroniser avec le réseau électrique et se mettte a produire. Le courant emprunte alors le chemin le plus court.
Donc le courant qui sort des onduleurs ira en priorité dans les appareils à proximité avant d'aller alimenter les plus proches voisins.
Partons du principe que les onduleurs produisent X watt et que les appareils en consomment Y, si X est supérieure à Y, le reliquat part vers le réseau. Si X est inférieure à Y, le complément vient du réseau.
Ce principe est valable quelques soit le nombre de consommateur qui tourne (1,2 ou 10).
On peut ensuite utiliser une image basée sur l'écoulement de l'eau et de son niveau dans une bassine pour mieux symboliser le fonctionnement :
Enedis est une bassine, grosse, et la maison en est une autre, alimentée par cette 1ere et qui dessert les consommateurs d'un domicile.
Les consommateurs font baisser le niveau qui est rempli par la bassine Enedis.
En présence d'une installation solaire, celle-ci va remplir la bassine locale et contribuer à l'alimentation des consommateurs locaux en lieu et place du remplissage depuis Enedis.
Tant que ces consommateurs locaux puisent plus que l'apport du solaire, le niveau ne monte pas et le flux Enedis persiste plus faiblement.
Si l'apport augmente alors le niveau va monter jusqu'à arriver au niveau du réservoir Enedis et le dépasser, le flux va alors commencer à s'écouler vers Enedis.
Mais dès qu'un prélèvement local revient plus fort que l'apport (solaire) ou que l'apport solaire baisse alors le niveau redescend instantanément au niveau de Enedis.
Cette analogie du niveau est en fait la tension.
Mais comment le courant produit et le courant qui vient du réseau font pour vivre ensemble et pourquoi cela diminue ma consommation ?
C'est une question qui revient assez régulièrement !
Et bien, c'est tout simple ! L'onduleur va se synchroniser avec le réseau électrique et se mettte a produire. Le courant emprunte alors le chemin le plus court.
Donc le courant qui sort des onduleurs ira en priorité dans les appareils à proximité avant d'aller alimenter les plus proches voisins.
Partons du principe que les onduleurs produisent X watt et que les appareils en consomment Y, si X est supérieure à Y, le reliquat part vers le réseau. Si X est inférieure à Y, le complément vient du réseau.
Ce principe est valable quelques soit le nombre de consommateur qui tourne (1,2 ou 10).
On peut ensuite utiliser une image basée sur l'écoulement de l'eau et de son niveau dans une bassine pour mieux symboliser le fonctionnement :
Enedis est une bassine, grosse, et la maison en est une autre, alimentée par cette 1ere et qui dessert les consommateurs d'un domicile.
Les consommateurs font baisser le niveau qui est rempli par la bassine Enedis.
En présence d'une installation solaire, celle-ci va remplir la bassine locale et contribuer à l'alimentation des consommateurs locaux en lieu et place du remplissage depuis Enedis.
Tant que ces consommateurs locaux puisent plus que l'apport du solaire, le niveau ne monte pas et le flux Enedis persiste plus faiblement.
Si l'apport augmente alors le niveau va monter jusqu'à arriver au niveau du réservoir Enedis et le dépasser, le flux va alors commencer à s'écouler vers Enedis.
Mais dès qu'un prélèvement local revient plus fort que l'apport (solaire) ou que l'apport solaire baisse alors le niveau redescend instantanément au niveau de Enedis.
Cette analogie du niveau est en fait la tension.
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Comment vérifier que les panneaux et les onduleurs sont parfaitement compatible ?
Un panneau solaire est caractérisé (pour la partie électrique) par 5 paramètres pour des conditions pré-définies (STC et NOCT) :
La condition NOCT correspond à une irradiation de 800W/m², une température ambiante de 20°C et du vent à 1m/s. Ces sont des conditions de terrain qui correspondent donc d'avantage à la vraie vie !
Les panneaux solaires sont sensibles à la température des cellules. La variation de température impacte donc directement les caractéristiques ci-dessus. Le fabricant indique donc pour chaque panneau, une plage de température de fonctionnement, un coefficient de température pour la tension, un autre pour le courant et un dernier pour la puissance. (nous y reviendrons plus bas)
Un onduleur, qu'il soit un onduleur centrale ou un micro-onduleur est lui aussi caractérisé (pour la partie électrique DC) par 3 paramètres :
Pour vérifier la compatibilité électrique * entre les 2 éléments, il est donc nécessaire de respecter scrupuleusement les 3 points suivant :
Pour le point 1, on peut estimer la tension a vide dans le cas le plus défavorable, autrement dit, par faible température en calculant V0c en appliquant le coefficient de correction donné par le fabricant. Par exemple avec une température de -40C (attention, une surface noire rayonne dans l'IR et peut donc être plus froide que l'ambiant.), cela donne (en prenant un coeff de -0,25%/K) un facteur correctif de 16,25%. Donc un panneau a -40 qui recevrait d'un coup du soleil verrait sa tension a vide supérieure de 16,25% par rapport aux chiffres STC.
En pratique, un facteur correctif de 20 à 30% est souvent utilisé et permet d'avoir un peu de marge. Dans le cas d'un micro onduleur, on multiplie simple la tension U0c par 1,2. Si le résultat est inférieure à la tension maxi d'entrée de l'onduleur, ce premier point est validé. S'il s'agit d'un onduleur centrale, on multiplie la tension U0c par 1,2 puis par le nombre de panneau qui compose un string que l'on compare à la tension maxi d'entrée de l'onduleur centrale.
Pour le point 2, on prend simplement le courant de Icc dans le cas d'un micro onduleur, on le courant de sortie Icc multiplié par le nombre de string. Dans les 2 cas, on peut appliquer un facteur correctif de sécurité de 10% à 15%. Le résultat doit rester inférieure au courant d'entrée maximum de l'onduleur.
Pour le point 3, il faut prendre la tension Vmpp que l'on corrige pour une élévation de température maximale en calculant le facteur correctif à partir du coeff de température. Pour un panneau avec une Tmax de 75 et un coeff de -0,25%/K le facteur correctif est de -12,5%. Autrement dit, par forte température, la tension Vmpp du panneau sera 12,5% plus faible par rapport aux chiffres STC. Dans le cas d'un micro onduleur, cette tension doit rester supérieure au seuil bas du MPPT. Dans le cas d'un onduleur centrale, il faut multiplier la tension par le nombre de panneau d'un string et vérifier que le résultat reste supérieure au seuil mini du MPPT. On recommence le même calcul en appliquant cette fois un facteur positif de 12,5% et on vérifie que le résultat est inférieur au seuil maxi du MPPT.
Le non respect des points 1 et 2 peut conduire à la destruction de l'onduleur.
Le non respect du point 3 conduira a une sous exploitation des panneaux.
Merci à Dam38 pour la rédaction de ce message
- la tension à vide (notée U0, U0c ou Voc) en volts : il s'agit de la tension disponible aux bornes du panneau lorsqu'il n'est connecté à aucune charge.
- le courant de court-circuit (noté Icc ou Isc) en ampères : il s'agit du courant qui va circuler en sortie de panneau lorsque les 2 bornes sont mises en court-circuit.
- la tension au point de puissance maximum (notée Vmpp) : il s'agit de la tension aux bornes du panneau lorsqu'il fournit sa puissance maximale.
- le courant au point de puissance maximum (noté Impp) : il s'agit du courant qui va circuler en sortie de panneau lorsqu'il fournit sa puissance maximale.
- la puissance maximale (noté Wp) en watts : Il s'agit de la puissance maximale que peut fournir le panneau (produit de Impp et Vmpp).
La condition NOCT correspond à une irradiation de 800W/m², une température ambiante de 20°C et du vent à 1m/s. Ces sont des conditions de terrain qui correspondent donc d'avantage à la vraie vie !
Les panneaux solaires sont sensibles à la température des cellules. La variation de température impacte donc directement les caractéristiques ci-dessus. Le fabricant indique donc pour chaque panneau, une plage de température de fonctionnement, un coefficient de température pour la tension, un autre pour le courant et un dernier pour la puissance. (nous y reviendrons plus bas)
Un onduleur, qu'il soit un onduleur centrale ou un micro-onduleur est lui aussi caractérisé (pour la partie électrique DC) par 3 paramètres :
- la plage de tension de fonctionnement en volt : il s'agit de la plage de fonctionnement de l'onduleur. Cette info peut aussi être exprimée sous la forme de tension minimale d'entrée et tension maximale d'entrée. Dit autrement, fournir une tension en dehors de cette plage conduit l'onduleur à ne pas fonctionner ou à subir des dommages irréversibles.
- le courant d'entrée maximum : Il s'agit du courant maximum qui peut être délivré à l'onduleur sans dommage.
- la plage de fonctionnement du MPPT : a ne pas confondre avec la plage d'entrée ! Il s'agit de la plage dans laquelle l'onduleur est capable d'exploiter la puissance maximale du/des panneaux.
Pour vérifier la compatibilité électrique * entre les 2 éléments, il est donc nécessaire de respecter scrupuleusement les 3 points suivant :
- la tension de sortie des panneaux ne doit jamais dépasser la tension d'entrée maximum de l'onduleur.
- le courant de sortie des panneaux ne doit jamais dépasser le courant d'entrée maximum de l'onduleur.
- la tension de sortie au point de puissance maximum des panneaux doit être dans la plage do fonctionnement du MPPT.
Pour le point 1, on peut estimer la tension a vide dans le cas le plus défavorable, autrement dit, par faible température en calculant V0c en appliquant le coefficient de correction donné par le fabricant. Par exemple avec une température de -40C (attention, une surface noire rayonne dans l'IR et peut donc être plus froide que l'ambiant.), cela donne (en prenant un coeff de -0,25%/K) un facteur correctif de 16,25%. Donc un panneau a -40 qui recevrait d'un coup du soleil verrait sa tension a vide supérieure de 16,25% par rapport aux chiffres STC.
En pratique, un facteur correctif de 20 à 30% est souvent utilisé et permet d'avoir un peu de marge. Dans le cas d'un micro onduleur, on multiplie simple la tension U0c par 1,2. Si le résultat est inférieure à la tension maxi d'entrée de l'onduleur, ce premier point est validé. S'il s'agit d'un onduleur centrale, on multiplie la tension U0c par 1,2 puis par le nombre de panneau qui compose un string que l'on compare à la tension maxi d'entrée de l'onduleur centrale.
Pour le point 2, on prend simplement le courant de Icc dans le cas d'un micro onduleur, on le courant de sortie Icc multiplié par le nombre de string. Dans les 2 cas, on peut appliquer un facteur correctif de sécurité de 10% à 15%. Le résultat doit rester inférieure au courant d'entrée maximum de l'onduleur.
Pour le point 3, il faut prendre la tension Vmpp que l'on corrige pour une élévation de température maximale en calculant le facteur correctif à partir du coeff de température. Pour un panneau avec une Tmax de 75 et un coeff de -0,25%/K le facteur correctif est de -12,5%. Autrement dit, par forte température, la tension Vmpp du panneau sera 12,5% plus faible par rapport aux chiffres STC. Dans le cas d'un micro onduleur, cette tension doit rester supérieure au seuil bas du MPPT. Dans le cas d'un onduleur centrale, il faut multiplier la tension par le nombre de panneau d'un string et vérifier que le résultat reste supérieure au seuil mini du MPPT. On recommence le même calcul en appliquant cette fois un facteur positif de 12,5% et on vérifie que le résultat est inférieur au seuil maxi du MPPT.
Le non respect des points 1 et 2 peut conduire à la destruction de l'onduleur.
Le non respect du point 3 conduira a une sous exploitation des panneaux.
Merci à Dam38 pour la rédaction de ce message
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Comment essayer de trouver un installateur dans mon secteur géographique ?
Edit
28/11/2023 : Complément dans liste des sites pour trouver un installateur
04/03/2024 : Ajout de Hello Watt dans les facilitateurs
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Comme cette question revient de plus en plus souvent, c'est qu'il y a peut être un sujet.
Ces éléments restent des pistes de recherche ! La présence d'un installateur dans les listes cités au dessous ne veut pas dire qu'il est hors de tout soupçon. La vigilance reste donc de mise.
Le mot d'ordre est de jamais jamais rien signé même si cela vous semble non engageant tant que vous n'êtes pas sûr à 1 000 % de votre choix.
Voici donc une liste de suggestion pour se mettre dans les bonnes dispositions pour chercher un installateur :
Sachez aussi que le délai de rétractation court jusqu'à 15 jours après la date de pose. Pour tout cela, le GPPEP saura vous donner tous les éléments pour justifier et faire la bonne lettre si besoin.
28/11/2023 : Complément dans liste des sites pour trouver un installateur
04/03/2024 : Ajout de Hello Watt dans les facilitateurs
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Comme cette question revient de plus en plus souvent, c'est qu'il y a peut être un sujet.
Ces éléments restent des pistes de recherche ! La présence d'un installateur dans les listes cités au dessous ne veut pas dire qu'il est hors de tout soupçon. La vigilance reste donc de mise.
Le mot d'ordre est de jamais jamais rien signé même si cela vous semble non engageant tant que vous n'êtes pas sûr à 1 000 % de votre choix.
Voici donc une liste de suggestion pour se mettre dans les bonnes dispositions pour chercher un installateur :
- Chercher par le bouche à oreille. Même si c'est certainement le meilleur moyen de trouver une personne de confiance, attention tout de même bonne aux faux bons plans.
- Regarder sur Insoco.org les pros autour de chez soi qui veulent bien venir te faire un devis;
- Regarder sur Qualit ENR les pros autour de chez soi qui veulent bien venir te faire un devis;
- Regarder sur le site des installateurs RGE de France Renov;
- Demander à Otovo ou HelloWatt qui sont des facilitateurs de mise en relation demandeur/installateur;
- Regarder les fiches BDPV récentes autour de chez soi et tenter de contacter le pro / le titulaire de la fiche BDPV s'il fréquente le forum;
- Regarder dans les messages si, dans le sujet avis sur devis, quelqu'un du même secteur géographique ou des alentours parlerait d'un pro avec tarif raisonnable et le contacter par MP pour avoir les coordonnées;
- Autoriser les pros qui fréquentent le forum à faire une proposition en inscrivant cette volonté clairement dans un de tes messages dans la section approprié du forum;
- Chercher via les pages jaunes
Sachez aussi que le délai de rétractation court jusqu'à 15 jours après la date de pose. Pour tout cela, le GPPEP saura vous donner tous les éléments pour justifier et faire la bonne lettre si besoin.
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Quelle différence entre onduleur central et micro onduleur ?
L'objectif de ce message n'est pas de rentrer dans les discussions/débat du sujet OC vs MO mais d'essayer de donner un éclairage sur les principales différences.
Donc pour faire suite des messages sur les différents type d'onduleur, voici un sujet sur les différents formats d'onduleur.
Un onduleur central (OC), ou onduleur string, est un onduleur qui est conçu pour accepter sur son entrée DC une string de modules PV (plusieurs modules PV raccordés en série). Les tensions DC peuvent atteindre plusieurs centaines de volts. Entre le string de modules PV et l'onduleur central, un coffret DC est interposé pour pouvoir couper en toute sécurité l'entrée DC. Le coffret DC et l'onduleur central sont installés sous abri à une certaine distance du string de modules PV.
Un micro-onduleur, (MO) est conçu pour accepter un seul module PV (historiquement) raccordé directement sur son entrée DC. Il existe actuellement des micro-onduleurs qui acceptent deux (voir 4) modules PV raccordés de manière indépendante sur deux (4) entrées DC distinctes. Les micro-onduleurs sont conçus, mécaniquement, pour être installés sous le ou les modules PV concernés. Il n'y a donc plus de coffret DC. Il existe toutefois des contraintes de nombres pour les chaines de MO déterminées par la puissance de ces derniers (16A) et des marges de sécurité (25% pour 20A d'où les 16A).
Comme la température élevée est un facteur qui influence négativement la durée de vie de toute carte électronique. Les micro-onduleurs, soumis à une grande plage de température de fonctionnement, du fait de leur installation, doivent être conçus en conséquence.
Idée reçue : Il est coutume de dire que les MO sont spécifiquement utiles pour les installations ombragées. Cela n'est pas tout à fait vrai. En effet, les panneaux disposent de diodes de bypass pour éviter de grever la performance global du string et ce dernier va donc continuer à produire même si l'un des panneaux est à l'ombre. Dans ce cas, il faudra donc se mettre en capacité de mesurer l'incidence de cette dernière sur l'intégralité du string pour faire un choix d'onduleur. Souvent les ombres n'ont un impact que de quelques pourcent sur la production annuel.
Plus généralement, les MOs seront utiles si la future installation a une multiplicité d'orientation ou d'inclinaison et peu de panneau dans la même configuration.
Merci à JujuY pour l'amorce du texte du sujet suite à suggestion d'Ambertois
Donc pour faire suite des messages sur les différents type d'onduleur, voici un sujet sur les différents formats d'onduleur.
Un onduleur central (OC), ou onduleur string, est un onduleur qui est conçu pour accepter sur son entrée DC une string de modules PV (plusieurs modules PV raccordés en série). Les tensions DC peuvent atteindre plusieurs centaines de volts. Entre le string de modules PV et l'onduleur central, un coffret DC est interposé pour pouvoir couper en toute sécurité l'entrée DC. Le coffret DC et l'onduleur central sont installés sous abri à une certaine distance du string de modules PV.
Un micro-onduleur, (MO) est conçu pour accepter un seul module PV (historiquement) raccordé directement sur son entrée DC. Il existe actuellement des micro-onduleurs qui acceptent deux (voir 4) modules PV raccordés de manière indépendante sur deux (4) entrées DC distinctes. Les micro-onduleurs sont conçus, mécaniquement, pour être installés sous le ou les modules PV concernés. Il n'y a donc plus de coffret DC. Il existe toutefois des contraintes de nombres pour les chaines de MO déterminées par la puissance de ces derniers (16A) et des marges de sécurité (25% pour 20A d'où les 16A).
Comme la température élevée est un facteur qui influence négativement la durée de vie de toute carte électronique. Les micro-onduleurs, soumis à une grande plage de température de fonctionnement, du fait de leur installation, doivent être conçus en conséquence.
Idée reçue : Il est coutume de dire que les MO sont spécifiquement utiles pour les installations ombragées. Cela n'est pas tout à fait vrai. En effet, les panneaux disposent de diodes de bypass pour éviter de grever la performance global du string et ce dernier va donc continuer à produire même si l'un des panneaux est à l'ombre. Dans ce cas, il faudra donc se mettre en capacité de mesurer l'incidence de cette dernière sur l'intégralité du string pour faire un choix d'onduleur. Souvent les ombres n'ont un impact que de quelques pourcent sur la production annuel.
Plus généralement, les MOs seront utiles si la future installation a une multiplicité d'orientation ou d'inclinaison et peu de panneau dans la même configuration.
Merci à JujuY pour l'amorce du texte du sujet suite à suggestion d'Ambertois