FAQ PV : Tout ce que vous avez voulu savoir sur le PV et ses conséquences sans avoir besoin de le demander
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Les batteries est-ce rentable ?
Le "problème" c'est que ce n'est pas aussi simple que cela.
On voit souvent les forumeurs se dire, ouais je met une batterie et c'est bon......
Non il faut une batterie, des protections, modifier le cablage domestique et surtout un onduleur/chargeur type multiplus ou variation sur le thème.
Et ce dernier est cher et sera aussi à remplacer au bout de x années
Donc pour la solution "miracle" j'achète l'énergie pas chère et je la stocke, il suffit de faire le calcul :
- de combien de kVA de production j'ai besoin, ce qui défini le prix pour le multiplus
- de combien ma production solaire sur une année va remplir les batteries,
- de combien de stockage j'ai besoin (conso journalière) , ce qui défini la taille, donc le prix du stockage
- combien coute l'ensemble (je dis bien l'intégralité du matériel requis)
- quelle économie sur le kWh tarif réduit et celui plein tarif
- quelle consommation journalière = quelle économie est attendue grace à ce montage
Le rendement d'une telle opération sera simplement : Cout total / économie annuelle
Si le résultat est > à 10 ans, ce ne sera pas rentable
On voit souvent les forumeurs se dire, ouais je met une batterie et c'est bon......
Non il faut une batterie, des protections, modifier le cablage domestique et surtout un onduleur/chargeur type multiplus ou variation sur le thème.
Et ce dernier est cher et sera aussi à remplacer au bout de x années
Donc pour la solution "miracle" j'achète l'énergie pas chère et je la stocke, il suffit de faire le calcul :
- de combien de kVA de production j'ai besoin, ce qui défini le prix pour le multiplus
- de combien ma production solaire sur une année va remplir les batteries,
- de combien de stockage j'ai besoin (conso journalière) , ce qui défini la taille, donc le prix du stockage
- combien coute l'ensemble (je dis bien l'intégralité du matériel requis)
- quelle économie sur le kWh tarif réduit et celui plein tarif
- quelle consommation journalière = quelle économie est attendue grace à ce montage
Le rendement d'une telle opération sera simplement : Cout total / économie annuelle
Si le résultat est > à 10 ans, ce ne sera pas rentable
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Quel ratio appliqué entre la puissance de l'onduleur et celle des panneaux ? Y a-t-il un risque d'écrêtage ?
Dans la série des interrogations récurrentes, il y a aussi la question du bon dimensionnement entre les panneaux et l'onduleur pour ne pas avoir trop de perte.
Pour commencer, je vous invite à lire également ce sujet qui permet de voir si les panneaux sont compatibles avec l'onduleur.
Ensuite, si vous utilisez PVGIS pour estimer le productible de votre installation, cet outil se base systématiquement sur la puissance crête des panneaux (en kWc) mais ne demande pas la puissance des onduleurs.
De ce fait, il peut y avoir des pertes liées aux surdimensionnements.
L'idéal est d'avoir un ratio entre la taille des panneaux et de l'onduleur aux alentours de 1.15 (kWc/kVA) , dans la suite du sujet, on prendra ce Ratio (R) = Puissance panneaux / Puissance Onduleur.
Si la valeur diverge fortement de ce ratio, il y a deux situations :
1) Le ratio est inférieure à la valeur courante
Dans ce cas, ce sont les panneaux qui limitent la production et il ne sera pas possible d'atteindre la puissance limite de l'onduleur.
Il ne devrait donc pas y avoir de perte, il faut juste éviter de surdimensionner l'onduleur car alors le rendement de l'ensemble sera légèrement dégradé par le simple fait qu'un onduleur travaille avec son rendement max au-delà de 40%.
2) Le ratio est supérieure à la valeur courante
Ici, c'est l'onduleur qui va limiter la production. Il va donc y avoir de l'écrêtage. Ce phénomène se traduira visuellement alors par un plat sur la courbe de production journalière.
Et s'il y a écrêtage, il y a perte de production
Grace à l'expérience de Coucou39 et à des calculs réalisés par Vultana (merci eux), les pertes seront de l'ordre de :
R=1,5 Perte = 4,9%
R=1,40 Perte = 3,1%
R=1,33 Perte = 1,8%
R=1,28 Perte = 0,9%
R=1,125 Perte = 0,1%
Bien sûr cet écrêtage sera dépendant de la météo, donc variable (s'il fait tout pourri tout le temps, pas de souci d'écrêtage ).
Pour commencer, je vous invite à lire également ce sujet qui permet de voir si les panneaux sont compatibles avec l'onduleur.
Ensuite, si vous utilisez PVGIS pour estimer le productible de votre installation, cet outil se base systématiquement sur la puissance crête des panneaux (en kWc) mais ne demande pas la puissance des onduleurs.
De ce fait, il peut y avoir des pertes liées aux surdimensionnements.
L'idéal est d'avoir un ratio entre la taille des panneaux et de l'onduleur aux alentours de 1.15 (kWc/kVA) , dans la suite du sujet, on prendra ce Ratio (R) = Puissance panneaux / Puissance Onduleur.
Si la valeur diverge fortement de ce ratio, il y a deux situations :
1) Le ratio est inférieure à la valeur courante
Dans ce cas, ce sont les panneaux qui limitent la production et il ne sera pas possible d'atteindre la puissance limite de l'onduleur.
Il ne devrait donc pas y avoir de perte, il faut juste éviter de surdimensionner l'onduleur car alors le rendement de l'ensemble sera légèrement dégradé par le simple fait qu'un onduleur travaille avec son rendement max au-delà de 40%.
2) Le ratio est supérieure à la valeur courante
Ici, c'est l'onduleur qui va limiter la production. Il va donc y avoir de l'écrêtage. Ce phénomène se traduira visuellement alors par un plat sur la courbe de production journalière.
Et s'il y a écrêtage, il y a perte de production
Grace à l'expérience de Coucou39 et à des calculs réalisés par Vultana (merci eux), les pertes seront de l'ordre de :
R=1,5 Perte = 4,9%
R=1,40 Perte = 3,1%
R=1,33 Perte = 1,8%
R=1,28 Perte = 0,9%
R=1,125 Perte = 0,1%
Bien sûr cet écrêtage sera dépendant de la météo, donc variable (s'il fait tout pourri tout le temps, pas de souci d'écrêtage ).
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Quels sont les types d'installations possibles et peut-on en cumuler plusieurs ?
Dans le domaine du PV, il est possible de faire 2 types d'installation.
Autoconsommation avec vente ou non du surplus
C'est le type d'installation le plus courant aujourd'hui.
Elle peut être mise en place en auto construction ou par un installateur RGE ou non.
Dans ce cadre, le surplus peut être valorisé ou non. Il existe également plusieurs organisme permettant de le faire. Voir les sujets consacrés à la valorisation du surplus pour plus de détail.
Vente totale
Dans ce cadre, l'intégralité de la production est vendue à EDF OA qui reste pour le moment le seul organisme du marché à proposer ce service.
Avant que nous ayons la capacité de faire de l'autoconsommation, c'était le seul type d'installation possible.
L'installation doit donc être obligatoirement réalisées par un installateur RGE et il sera possible de bénéficier de la prime et d'un tarif d'achat du kWh fonction de la puissance de l'installation. Ce dernier est plus important que dans le cadre d'une vente de surplus.
Pour la mettre en œuvre, il faudra en plus faire créer une nouvelle alimentation réseau, faire poser un nouveau Linky et donc obtenir un nouveau PDL.
Ce PDL servira pour la facturation de la vente et cette dernière devra être réalisé par vos soins un fois par an.
Cette contrainte de nouveau PDL peut rapidement faire augmenter le budget du projet et il est donc préférable de s'assurer du coup des travaux après de votre installateur et d'Enedis avant de vous engager sur ce terrain. De même, il convient bien d'étudier les aspects économiques du projet car les dernières évolutions sur l'achat du surplus en autoconsommation peuvent fortement diminuer l'intérêt de ce choix (coût du nouveau PDL et forte baisse du tarif du Kwh au-delà de 9 kWc de panneau).
Est-ce possible de cumuler les deux sur la même localisation géographique ?
OUI, c'est tout à fait possible.
Dans cas, en résultat, il y aura un branchement de la partie autoconsommation sur le PDL de consommation et un branchement sur un PDL dédié à la vente totale.
Il n'y a pas non plus d'ordre à respecter pour la mise en œuvre mais il peut exister des limites sur le versement des subventions.
Autoconsommation avec vente ou non du surplus
C'est le type d'installation le plus courant aujourd'hui.
Elle peut être mise en place en auto construction ou par un installateur RGE ou non.
Dans ce cadre, le surplus peut être valorisé ou non. Il existe également plusieurs organisme permettant de le faire. Voir les sujets consacrés à la valorisation du surplus pour plus de détail.
Vente totale
Dans ce cadre, l'intégralité de la production est vendue à EDF OA qui reste pour le moment le seul organisme du marché à proposer ce service.
Avant que nous ayons la capacité de faire de l'autoconsommation, c'était le seul type d'installation possible.
L'installation doit donc être obligatoirement réalisées par un installateur RGE et il sera possible de bénéficier de la prime et d'un tarif d'achat du kWh fonction de la puissance de l'installation. Ce dernier est plus important que dans le cadre d'une vente de surplus.
Pour la mettre en œuvre, il faudra en plus faire créer une nouvelle alimentation réseau, faire poser un nouveau Linky et donc obtenir un nouveau PDL.
Ce PDL servira pour la facturation de la vente et cette dernière devra être réalisé par vos soins un fois par an.
Cette contrainte de nouveau PDL peut rapidement faire augmenter le budget du projet et il est donc préférable de s'assurer du coup des travaux après de votre installateur et d'Enedis avant de vous engager sur ce terrain. De même, il convient bien d'étudier les aspects économiques du projet car les dernières évolutions sur l'achat du surplus en autoconsommation peuvent fortement diminuer l'intérêt de ce choix (coût du nouveau PDL et forte baisse du tarif du Kwh au-delà de 9 kWc de panneau).
Est-ce possible de cumuler les deux sur la même localisation géographique ?
OUI, c'est tout à fait possible.
Dans cas, en résultat, il y aura un branchement de la partie autoconsommation sur le PDL de consommation et un branchement sur un PDL dédié à la vente totale.
Il n'y a pas non plus d'ordre à respecter pour la mise en œuvre mais il peut exister des limites sur le versement des subventions.
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Exploiter son installation en vente totale : quelques conseils et éléments d EDF OA
Pour ceux qui exploite une installation en vente totale EDF OA, vous trouverez dans le lien ci-dessous quelques conseils de début 2023 vous rappelant la procédure à suivre en cas de sinistre, pour la facturation ou la vente de votre habitation.
viewtopic.php?p=664115#p664115
Pour la fin de contrat, quelques informations ici :
https://www.edf-oa.fr/content/fin-de-contrat
Ces conseils étant répétés régulièrement, cela vaut un sujet ici pour les retrouver facilement et ne plus les répéter
viewtopic.php?p=664115#p664115
Pour la fin de contrat, quelques informations ici :
https://www.edf-oa.fr/content/fin-de-contrat
Ces conseils étant répétés régulièrement, cela vaut un sujet ici pour les retrouver facilement et ne plus les répéter
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Comment déterminer la taille de son installation en site raccordé ?
Edit le 04/09/2023 pour ajout d'information
***************************
Beaucoup s’interrogent sur la taille ( en kWc) de leur future installation.
Comment savoir si le choix est le bon ? Comment faire pour essayer de calculer la bonne quantité de panneaux à poser !
Le sujet est au final complexe alors qu’il paraît à priori simple au premier abord.
Tout d'abord, il faut savoir que la production est extrêmement influencée par l’orientation des panneaux, leur pente, le niveau du soleil( eté/hiver) , les ombres portées et la localisation géographique.
On peut prendre comme exemple, l'implantation géographique, plus vous êtes au sud, moins la différence de production est élevée entre l’été et l’hiver, mais elle pourra quand même être d’un rapport de 1 a 5 voire plus en cas d’ombres portées. Pour plus de complément, il existe dans ce fil un sujet sur la répartition de la production au fil des jours et des saisons
Il serait donc tentant de mettre le plus de panneaux possible pour couvrir le maximum de consommation hivernale. Mais il y aura alors un surplus énorme en été et il sera en fait compliqué d'atteindre cet objectif dans la réalité car un jour de mauvais temps, la production sera toujours faible. Et oui, en hiver, il n'y a pas beaucoup de soleil.
La seconde conséquence sera aussi le coût exorbitant de cette installation même si des économies d'échelle sont possible.
Enfin, le retour sur investissement sera compliqué à réaliser. Même si le geste écologique est important dans ce type de projet, il est certain que personne ne le fait par pur philanthropie.
Vous voyez donc qu'il n'existe pas de recette miracle et que chaque cas est finalement particulier.
Il faut par contre apprendre sur sa façon de consommer et ses consommateurs et en déduire en fonction de ses objectifs la solution la plus approprié.
La façon de consommer et ses consommateurs
La première action à réaliser est donc de faire un bilan sur sa consommation.
Pour cela, le mieux est d'abord d'activer le relevé détaillé de consommation sur le site Enedis. Il faut être équipé d'un linky pour cela.
Avec ses données, vous allez pouvoir voir la répartition de vos consommations sur la journée découpé par période de 30 minutes. Cela permet déjà de se faire une première idée.
Ensuite, si vous ne connaissez pas bien vos consommateurs, il va falloir prendre un peu leur caractéristique et chercher leur consommation.
Une pompe de piscine va par exemple consommé entre 500 et 1 500 W selon son modèle (cela peut être beaucoup plus pour une très grande piscine ).
Enfin, vous pouvez noter d'un jour sur l'autre, les appareils que vous avez mis en route et les créneaux horaires pour comparer avec le relevé horaire Enedis.
Cela permet d'en apprendre beaucoup sur les appareils. Vous verrez par exemple qu'un lave linge consomme majoritairement en début de cycle alors qu'un lave vaisselle consomme au début et à la fin !
Tout cela permet de vraiment prendre conscience de sa consommation et surtout des ces pics/pavés de consommation. C'est eux qui seront les plus importants pour fixer vos objectifs de couverture.
Tout cela sera également très différent en fonction de la saison, du mode de chauffage ....
En jetant un œil, sur les consommations par jour par semaine ou par mois également disponible sur le site Enedis, vous verrez vite vos mois les plus gourmands
Une fois, ces constats faits et après lecture des autres articles de ce sujet (valorisation du surplus, routeur, réglementation, démarches ..) , vous en saurez déjà plus sur ce qu'il est possible de faire et sur la façon dont produit une installation solaire.
Vous pourrez alors vous poser la question de la stratégie à adopter.
Il y a en plusieurs comme déjà mentionné plus tôt !
OK mais au final quelle dimension alors ?
C'est un peu dépendant de vos objectifs au final.
Selon les sujets que vous avez déjà lus (en dehors de celui-ci bien sur), vous verrez que certains d'entre nous conseillent :
=> de mettre le plus de panneaux possible en corrélation avec la consommation annuelle par exemple et de valoriser le surplus pour effacer le plus possible la facture globale.
=> de faire une installation permettant de couvrir le bruit de fond et un peu plus mais pas trop (et ceux même si votre toit permet de recevoir des dizaines de panneaux) pour autoconsommer le plus possible.
=> de trouver le juste milieu entre tout cela !
=> d'ajouter petit à petit et de finir par trouver la bonne dimension.
La limite dans tout cela sera plus probablement votre porte monnaie ou votre toit que votre volonté de mettre des panneaux !
Vous voyez que ce n'est vraiment pas simple et vous comprenez désormais pourquoi vous ne trouver pas de réponse toute faite sur le forum !
Certaines solutions peuvent aussi apporter des contraintes inattendues (ajout de panneaux sur une installation RGE par exemple).
La chose la plus importante à retenir est qu'il faudra dans tous les cas changer ses habitudes pour essayer d'autoconsommer.
Cela vous permettra aussi au final de mieux/moins consommer car vous aurez appris la façon dont vos appareils consomment et vous vous rendrez être compte que votre sèche linge par exemple n'est pas utile que cela surtout en été !
Si on résume un peu les choses surtout pour les personnes en monophasé (je viens de plagier coucou39) :
- aller au delà de 3kVA veut dire la vente de surplus ;
- aller au delà de 6kVA de production impose l'installation d'un compteur et d'un onduleur capable de moduler sa production ;
- aller au delà de 8-8,5kWc, sauf exception, veut dire perdre du productible qui sera bridée par la limitation à 6kVA. Si c'est votre choix, il faudra sinon avoir la consommation qui a avec en période de pointe de production.
Désolé pour ce pavé ! Il faut espérer malgré tout que ce sujet vous aura éclairé un peu.
Merci à Pascal34500 qui a fourni la trame de ce sujet.
N'hésitez à faire des suggestions pour compléter si besoin car le sujet est vraiment vaste !
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Beaucoup s’interrogent sur la taille ( en kWc) de leur future installation.
Comment savoir si le choix est le bon ? Comment faire pour essayer de calculer la bonne quantité de panneaux à poser !
Le sujet est au final complexe alors qu’il paraît à priori simple au premier abord.
Tout d'abord, il faut savoir que la production est extrêmement influencée par l’orientation des panneaux, leur pente, le niveau du soleil( eté/hiver) , les ombres portées et la localisation géographique.
On peut prendre comme exemple, l'implantation géographique, plus vous êtes au sud, moins la différence de production est élevée entre l’été et l’hiver, mais elle pourra quand même être d’un rapport de 1 a 5 voire plus en cas d’ombres portées. Pour plus de complément, il existe dans ce fil un sujet sur la répartition de la production au fil des jours et des saisons
Il serait donc tentant de mettre le plus de panneaux possible pour couvrir le maximum de consommation hivernale. Mais il y aura alors un surplus énorme en été et il sera en fait compliqué d'atteindre cet objectif dans la réalité car un jour de mauvais temps, la production sera toujours faible. Et oui, en hiver, il n'y a pas beaucoup de soleil.
La seconde conséquence sera aussi le coût exorbitant de cette installation même si des économies d'échelle sont possible.
Enfin, le retour sur investissement sera compliqué à réaliser. Même si le geste écologique est important dans ce type de projet, il est certain que personne ne le fait par pur philanthropie.
Vous voyez donc qu'il n'existe pas de recette miracle et que chaque cas est finalement particulier.
Il faut par contre apprendre sur sa façon de consommer et ses consommateurs et en déduire en fonction de ses objectifs la solution la plus approprié.
La façon de consommer et ses consommateurs
La première action à réaliser est donc de faire un bilan sur sa consommation.
Pour cela, le mieux est d'abord d'activer le relevé détaillé de consommation sur le site Enedis. Il faut être équipé d'un linky pour cela.
Avec ses données, vous allez pouvoir voir la répartition de vos consommations sur la journée découpé par période de 30 minutes. Cela permet déjà de se faire une première idée.
Ensuite, si vous ne connaissez pas bien vos consommateurs, il va falloir prendre un peu leur caractéristique et chercher leur consommation.
Une pompe de piscine va par exemple consommé entre 500 et 1 500 W selon son modèle (cela peut être beaucoup plus pour une très grande piscine ).
Enfin, vous pouvez noter d'un jour sur l'autre, les appareils que vous avez mis en route et les créneaux horaires pour comparer avec le relevé horaire Enedis.
Cela permet d'en apprendre beaucoup sur les appareils. Vous verrez par exemple qu'un lave linge consomme majoritairement en début de cycle alors qu'un lave vaisselle consomme au début et à la fin !
Tout cela permet de vraiment prendre conscience de sa consommation et surtout des ces pics/pavés de consommation. C'est eux qui seront les plus importants pour fixer vos objectifs de couverture.
Tout cela sera également très différent en fonction de la saison, du mode de chauffage ....
En jetant un œil, sur les consommations par jour par semaine ou par mois également disponible sur le site Enedis, vous verrez vite vos mois les plus gourmands
Une fois, ces constats faits et après lecture des autres articles de ce sujet (valorisation du surplus, routeur, réglementation, démarches ..) , vous en saurez déjà plus sur ce qu'il est possible de faire et sur la façon dont produit une installation solaire.
Vous pourrez alors vous poser la question de la stratégie à adopter.
Il y a en plusieurs comme déjà mentionné plus tôt !
OK mais au final quelle dimension alors ?
C'est un peu dépendant de vos objectifs au final.
Selon les sujets que vous avez déjà lus (en dehors de celui-ci bien sur), vous verrez que certains d'entre nous conseillent :
=> de mettre le plus de panneaux possible en corrélation avec la consommation annuelle par exemple et de valoriser le surplus pour effacer le plus possible la facture globale.
=> de faire une installation permettant de couvrir le bruit de fond et un peu plus mais pas trop (et ceux même si votre toit permet de recevoir des dizaines de panneaux) pour autoconsommer le plus possible.
=> de trouver le juste milieu entre tout cela !
=> d'ajouter petit à petit et de finir par trouver la bonne dimension.
La limite dans tout cela sera plus probablement votre porte monnaie ou votre toit que votre volonté de mettre des panneaux !
Vous voyez que ce n'est vraiment pas simple et vous comprenez désormais pourquoi vous ne trouver pas de réponse toute faite sur le forum !
Certaines solutions peuvent aussi apporter des contraintes inattendues (ajout de panneaux sur une installation RGE par exemple).
La chose la plus importante à retenir est qu'il faudra dans tous les cas changer ses habitudes pour essayer d'autoconsommer.
Cela vous permettra aussi au final de mieux/moins consommer car vous aurez appris la façon dont vos appareils consomment et vous vous rendrez être compte que votre sèche linge par exemple n'est pas utile que cela surtout en été !
Si on résume un peu les choses surtout pour les personnes en monophasé (je viens de plagier coucou39) :
- aller au delà de 3kVA veut dire la vente de surplus ;
- aller au delà de 6kVA de production impose l'installation d'un compteur et d'un onduleur capable de moduler sa production ;
- aller au delà de 8-8,5kWc, sauf exception, veut dire perdre du productible qui sera bridée par la limitation à 6kVA. Si c'est votre choix, il faudra sinon avoir la consommation qui a avec en période de pointe de production.
Désolé pour ce pavé ! Il faut espérer malgré tout que ce sujet vous aura éclairé un peu.
Merci à Pascal34500 qui a fourni la trame de ce sujet.
N'hésitez à faire des suggestions pour compléter si besoin car le sujet est vraiment vaste !
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TVA à 10 % et mauvaise application des limites
Pour ceux qui ont un peu de questionnement sur la TVA à 10 %, voici pour rappel l'encart présent en fin d'attestation sur l'honneur :
Il vient d'être ajouté ici car des questions se posent régulièrement sur les limites et les conséquences de la non application du bon taux de TVA.
Il vient d'être ajouté ici car des questions se posent régulièrement sur les limites et les conséquences de la non application du bon taux de TVA.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Imposition des résultats de la vente de surplus et impôts fonciers
Est-ce qu'on paye des impôts sur l'argent que nous verse notre gestionnaire d'équilibre pour la valorisation de notre surplus ? En gros, est-ce considéré comme un revenu et à ce titre imposable ?
C'est une question assez récurrente.
Voici donc des éléments de réponses.
Tout d'abord est considéré comme revenu imposable le montant versé pour le gestionnaire d'équilibre au titre de la vente.
Ce qui est autoconsommé ou la facture d'électricité ne sont absolument pas pris en compte/déduit dans les revenus.
Conditions d'exonération
Il existe des conditions d'exonération pour les installations inférieures ou égale à 3 kWc (à partir de 3 001 W, l'installation devient imposable).
Elle s'applique même si il y a présence d'une installation de 3kWc en vente totale et d'une seconde 3kWc en vente surplus. Une instruction des impôts existe à ce sujet. cf viewtopic.php?f=90&t=57008&p=631432#p631546
Calcul de l'imposition
Si votre revenu panneau est inférieur ou égal à 70 000 €, il doive être déclaré au régime microentreprise, également appelé micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux). On considère qu’il s’agit de bénéfices industriels et commerciaux non professionnels.
Pour déclarer ces revenus, vous devez remplir le même formulaire 2042 C Pro, mais en indiquant cette fois le montant dans la case « revenus imposables ».
Concernant le coût que vous avez à payer, sachez que vous bénéficiez d’un abattement de 305 €, puis d’un abattement forfaitaire de 71 %. Finalement, la part résiduel sera imposable, à votre taux habituel.
Enfin, un taux de prélèvements sociaux de 15,5 % est prélevé sur celui-ci si son montant après abattement est supérieur à 61 €.
Un exemple de calcul avec tarif d'achat a 6 cts pour les installations de plus de 9kWc
Hypothèse surplus = 6,5 MWh soit 6 500 kWh * 0,06 = 390€
Abattement 305€
Solde 85€
Abattement 71% soit 60€
Solde 25 € imposable a la tranche marginale
Il semble qu'il soit également possible de déclarer les revenus sur la ligne 5 NO (BIC Non Prof rég. micro) sur la page Revenus industriels et commerciaux non professionnels obtenus en recherchant la ligne 5 NO et en mettant commentaire à la fin de la déclaration pour expliquer la nature de ce montant déclaré. Il vous sera peut-être demandé la première année de justifier cette ligne. Pour citer JujuY, cette méthode plus "bourrin" peut être à quitte ou double selon la personne qui traitera ensuite la déclaration mais elle a l'avantage de simplifier la procédure .
Ce texte a été fait à partir du sujet qui se trouve là.
Si votre revenu est supérieur à 70 000 €, il faudra consulter les impôts mais il est fort probable que vous soyez déjà dans une régime de société pour gérer la vente de votre surplus et votre installation.
En complément, Miniluciole a aussi regroupé plusieurs explications et extraits de texte ici : viewtopic.php?p=700049#p700049.
C'est une question assez récurrente.
Voici donc des éléments de réponses.
Tout d'abord est considéré comme revenu imposable le montant versé pour le gestionnaire d'équilibre au titre de la vente.
Ce qui est autoconsommé ou la facture d'électricité ne sont absolument pas pris en compte/déduit dans les revenus.
Conditions d'exonération
Il existe des conditions d'exonération pour les installations inférieures ou égale à 3 kWc (à partir de 3 001 W, l'installation devient imposable).
Elle s'applique même si il y a présence d'une installation de 3kWc en vente totale et d'une seconde 3kWc en vente surplus. Une instruction des impôts existe à ce sujet. cf viewtopic.php?f=90&t=57008&p=631432#p631546
Calcul de l'imposition
Si votre revenu panneau est inférieur ou égal à 70 000 €, il doive être déclaré au régime microentreprise, également appelé micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux). On considère qu’il s’agit de bénéfices industriels et commerciaux non professionnels.
Pour déclarer ces revenus, vous devez remplir le même formulaire 2042 C Pro, mais en indiquant cette fois le montant dans la case « revenus imposables ».
Concernant le coût que vous avez à payer, sachez que vous bénéficiez d’un abattement de 305 €, puis d’un abattement forfaitaire de 71 %. Finalement, la part résiduel sera imposable, à votre taux habituel.
Enfin, un taux de prélèvements sociaux de 15,5 % est prélevé sur celui-ci si son montant après abattement est supérieur à 61 €.
Un exemple de calcul avec tarif d'achat a 6 cts pour les installations de plus de 9kWc
Hypothèse surplus = 6,5 MWh soit 6 500 kWh * 0,06 = 390€
Abattement 305€
Solde 85€
Abattement 71% soit 60€
Solde 25 € imposable a la tranche marginale
Il semble qu'il soit également possible de déclarer les revenus sur la ligne 5 NO (BIC Non Prof rég. micro) sur la page Revenus industriels et commerciaux non professionnels obtenus en recherchant la ligne 5 NO et en mettant commentaire à la fin de la déclaration pour expliquer la nature de ce montant déclaré. Il vous sera peut-être demandé la première année de justifier cette ligne. Pour citer JujuY, cette méthode plus "bourrin" peut être à quitte ou double selon la personne qui traitera ensuite la déclaration mais elle a l'avantage de simplifier la procédure .
Ce texte a été fait à partir du sujet qui se trouve là.
Si votre revenu est supérieur à 70 000 €, il faudra consulter les impôts mais il est fort probable que vous soyez déjà dans une régime de société pour gérer la vente de votre surplus et votre installation.
En complément, Miniluciole a aussi regroupé plusieurs explications et extraits de texte ici : viewtopic.php?p=700049#p700049.
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A partir de quelle moment mon injection est-elle prise en compte pour la valorisation de mon surplus ?
Tout d'abord, il convient de rappeler les règles établies par Enedis :
Il ne devrait donc pas être possible d'injecter avant d'être producteur.
Mais dans la majorité des cas, elles sont mises en route dès la finalisation des travaux pour test et car c'est vraiment dommage de ne pas profiter de son installation pendant X semaines pour un problème administratif. Vous êtes donc nombreux à vous demander si ce qui est injecté les premiers jours/mois est pris en compte dans la première facture !
Et bien, la réponse est non.
Les premiers kWh sont donnés à la communauté et ceux tant qu'Enedis (ou votre gestionnaire de réseau) ne vous considére pas comme producteur ! Et la mention d'Enedis (ou de votre gestionnaire de réseau) n'est pas une erreur.
Il faut donc savoir que vous êtes producteur à partir du moment où le linky indique un "P".
A partir de ce moment et comme pour la consommation, un relevé journalier de l'index d'injection sera fait et la valeur sera visible dans les applications de suivi comme le site web Enedis ou Hello Watt par exemple.
Il ne faut pas oublier que cette activation n'est pas corrélée à la signature du contrat avec votre acheteur.
Il est plus que courant qu'EDF OA ne finalise ce dernier que plusieurs mois plus tard.
Dans ce cas, la première facture sera faite sur l'index relevé lors de votre passage en P pour Enedis.
Donc plus de don une fois le P visible.
On y voit clairement que la mise en service de l'installation devrait être faite seulement lors de la validation de la convention.Il ne devrait donc pas être possible d'injecter avant d'être producteur.
Mais dans la majorité des cas, elles sont mises en route dès la finalisation des travaux pour test et car c'est vraiment dommage de ne pas profiter de son installation pendant X semaines pour un problème administratif. Vous êtes donc nombreux à vous demander si ce qui est injecté les premiers jours/mois est pris en compte dans la première facture !
Et bien, la réponse est non.
Les premiers kWh sont donnés à la communauté et ceux tant qu'Enedis (ou votre gestionnaire de réseau) ne vous considére pas comme producteur ! Et la mention d'Enedis (ou de votre gestionnaire de réseau) n'est pas une erreur.
Il faut donc savoir que vous êtes producteur à partir du moment où le linky indique un "P".
A partir de ce moment et comme pour la consommation, un relevé journalier de l'index d'injection sera fait et la valeur sera visible dans les applications de suivi comme le site web Enedis ou Hello Watt par exemple.
Il ne faut pas oublier que cette activation n'est pas corrélée à la signature du contrat avec votre acheteur.
Il est plus que courant qu'EDF OA ne finalise ce dernier que plusieurs mois plus tard.
Dans ce cas, la première facture sera faite sur l'index relevé lors de votre passage en P pour Enedis.
Donc plus de don une fois le P visible.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Ouais mais la domotique, c'est un routeur aussi alors ! Vrai ou faux ?
Ok, le routeur, c'est classe.
Mais finalement une domotique, on peut lui donner des consignes donc ça va faire le job aussi bien !
Et bien non ! Par contre, c'est complémentaire comme expliqué à la fin.
Voici des exemples :
On part du principe que la résistance fait 2 400 W et que l'installation produit au max 3 ou 4 kW. Cela ne change pas grand chose au final.
Cas 1 jour de beau temps et consigne de mise en route à 12h00 si présence d'un surplus de 1 200 W
La production va être à son max ou presque.
La maison va donc consommer sur le réseau la différence entre 2 400 et la production. Donc 0 ou quelques Watt si tout va ben.
Pas de souci. Au bilan de la journée, l'ECS a couté quelques centaines de W et le reste a été injecté mais pas grave.
Mais pas de clim pendant 2 heures car il fallait faire de l'ECS.
Cas 2 jour un peu nuageux avec la même consigne de mise en route
A midi, le surplus de 1 200 W est présent donc mise en route.
Consommation sur le réseau de la différence avec la production même si elle sera souvent forte car peu de nuage !
Au pire, le CE va se couper souvent car le surplus n'est pas assez fort et peut être marche forcée de nuit.
Paradoxalement, il aura peut être fait beau le matin avec une injection 1 ou 2 kW car malgré les optimisation, il n'est pas possible de coller à la courbe au W près.
Au bilan de la journée, l'ECS a couté 1, 2 ou 3 kWh alors qu'il y a eu d'injecter le matin et même vers 16h00 !
Pas de clim ce jour là donc pas de souci.
Cas 3 jour très nuageux et très chaud (comme aujourd'hui)
Impossible d'avoir le surplus attendu mais cela produit quand même.
Par contre, Injection de 2 voir 3 kW car en fait aucun des appareils ne se met en route du fait des nuages.
Bilan : Tout en marche forcée la nuit et pas de climatisation.
Avec un routeur
Il va prendre la moindre goutte de surplus. Sur le cas 1, cela ne change pas grand chose.
Par contre, sur le 2 et sur le 3, il va potentiellement supprimer toute la consommation de l'ECS et la marche forcée.
De plus, il sera possible de gérer plus finement la domotique
Un exemple : j'ai une production de 2 400 W. Je sais que ma pompe de piscine est en route (1 000 W), que le bruit de fond est à 200 W et que le routeur tourne. Je voudrais bien climatiser mais elle mange 800 W.
Sans routeur, il faut choisir. Clim ou eau chaude ? Grave dilemme ! Avec le routeur, c'est possible de faire les deux .
Comme la domotique sait que la piscine et le bruit de fond consomme 1 200 W et que c'est incontournable, elle est capable de savoir qu'il y a 1 200 W de surplus fictif (fictif car mangé par le routeur). Il est donc possible de lui apprendre à mettre en route la climatisation dans ces conditions. Elle va prendre 800 W et les 400 W restants partiront dans le routeur. Au final, la maison a été climatisée, tout le monde est content et demain matin la douche sera chaude. Tout en ne consommant rien ou très peu sur le réseau bien sur !
Mais finalement une domotique, on peut lui donner des consignes donc ça va faire le job aussi bien !
Et bien non ! Par contre, c'est complémentaire comme expliqué à la fin.
Voici des exemples :
On part du principe que la résistance fait 2 400 W et que l'installation produit au max 3 ou 4 kW. Cela ne change pas grand chose au final.
Cas 1 jour de beau temps et consigne de mise en route à 12h00 si présence d'un surplus de 1 200 W
La production va être à son max ou presque.
La maison va donc consommer sur le réseau la différence entre 2 400 et la production. Donc 0 ou quelques Watt si tout va ben.
Pas de souci. Au bilan de la journée, l'ECS a couté quelques centaines de W et le reste a été injecté mais pas grave.
Mais pas de clim pendant 2 heures car il fallait faire de l'ECS.
Cas 2 jour un peu nuageux avec la même consigne de mise en route
A midi, le surplus de 1 200 W est présent donc mise en route.
Consommation sur le réseau de la différence avec la production même si elle sera souvent forte car peu de nuage !
Au pire, le CE va se couper souvent car le surplus n'est pas assez fort et peut être marche forcée de nuit.
Paradoxalement, il aura peut être fait beau le matin avec une injection 1 ou 2 kW car malgré les optimisation, il n'est pas possible de coller à la courbe au W près.
Au bilan de la journée, l'ECS a couté 1, 2 ou 3 kWh alors qu'il y a eu d'injecter le matin et même vers 16h00 !
Pas de clim ce jour là donc pas de souci.
Cas 3 jour très nuageux et très chaud (comme aujourd'hui)
Impossible d'avoir le surplus attendu mais cela produit quand même.
Par contre, Injection de 2 voir 3 kW car en fait aucun des appareils ne se met en route du fait des nuages.
Bilan : Tout en marche forcée la nuit et pas de climatisation.
Avec un routeur
Il va prendre la moindre goutte de surplus. Sur le cas 1, cela ne change pas grand chose.
Par contre, sur le 2 et sur le 3, il va potentiellement supprimer toute la consommation de l'ECS et la marche forcée.
De plus, il sera possible de gérer plus finement la domotique
Un exemple : j'ai une production de 2 400 W. Je sais que ma pompe de piscine est en route (1 000 W), que le bruit de fond est à 200 W et que le routeur tourne. Je voudrais bien climatiser mais elle mange 800 W.
Sans routeur, il faut choisir. Clim ou eau chaude ? Grave dilemme ! Avec le routeur, c'est possible de faire les deux .
Comme la domotique sait que la piscine et le bruit de fond consomme 1 200 W et que c'est incontournable, elle est capable de savoir qu'il y a 1 200 W de surplus fictif (fictif car mangé par le routeur). Il est donc possible de lui apprendre à mettre en route la climatisation dans ces conditions. Elle va prendre 800 W et les 400 W restants partiront dans le routeur. Au final, la maison a été climatisée, tout le monde est content et demain matin la douche sera chaude. Tout en ne consommant rien ou très peu sur le réseau bien sur !
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Y-a-t-il une obligation d'être raccordé au réseau public d’électricité ?
Dans le cadre de la réalisation d'un projet PV, il est souvent courant de se questionner la nécessité de garder son point de livraison pour devenir 100% autonome.
Vous trouverez ici un résumé des cas et des textes pour que vous puissiez avoir le plus d'information possible.
Cas où le terrain ne dispose pas encore d’un raccordement au service public d’électricité
Un utilisateur de panneaux solaire doit-il faire une demande de raccordement à ENEDIS ou aux régies s'il ne souhaite pas bénéficier de l’électricité produite nationalement en installant un système de production hors-réseau ?
Pour de multiples raisons légales, oui.
En effet, pour occuper un logement que ce soit de façon intermittente ou plus de 8 mois de l’année, la Loi impose que celui-ci dispose :
https://www.anil.org/aj-rsd-habitat-indigne/ https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/ ... 0047903763
« Art. R. 1331-31.-L'installation électrique est sécurisée et comporte un dispositif de coupure générale de l'alimentation électrique dans le logement.
Pour les règles de salubrité qui entraine la nécessité d'accès au service public du lieux d'habitations c'est entendu dans les termes du champs d'application ci-dessous, la règle sur le raccord à l’électricité concerne donc le bâtiment et ces abords, le logement mobile et ces abords :
Les conditions de logement ont étés réactualisée par décret le 29/07/2023 afin de lutter contre l’habitat indigne.
En ce qui concerne la viabilisation d’un terrain nu afin d’y construire ou de s’installer dans une bâtisse existante dans le but d’y vivre, il est obligatoire que ce terrain possède :
Il est de la responsabilité du maire dans ces missions de police de s’assurer que tous les administrés vivant sur le territoire de la commune (qu’ils soit logés à titre gratuit, locataires ou propriétaires) bénéficient des conditions minimales de dignité humaine, c’est pour cela que le PLU doit assurer une égalité de traitement avec une possibilité de disposer des équipements publics nécessaires ou permettre si cela n’est pas possible l’équipement de système autonome conforme à la réglementation et aux dispositions de protection de l’environnement et/ou protection des sites remarquables.
https://www.ecologie.gouv.fr/sites/defa ... maires.pdf
Il n’est pas obligatoire que l’habitant souscrive un contrat d’abonnement à l’électricité. Il doit pouvoir accéder à l’électricité de façon à bénéficier d’un éclairage suffisant dans chaque pièce de vie et permettre l’utilisation des appareils couramment utiliser dans un foyer selon la définition des besoins élémentaires.
Une habitation se défini comme suit :
https://www.grand-est.ars.sante.fr/medi ... oad?inline
Cependant, il n’appartient pas au maire de décider de la faisabilité d’un raccordement. Cela doit être étudié au cas par cas par ENEDIS ou assimilé afin de proposer sans discrimination un accès à l’électricité.
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... i=89978449
Suivant les infrastructures existantes et la politique de déploiement sur le secteur, une solution sera proposée au demandeur :
Procédure de traitement des demandes de raccordement d’une Installation individuelle de consommation ou de consommation et de production simultanée en BT de puissance Inférieure ou égale à 36 kVA au Réseau Public de Distribution concédé à Enedis
Identification: Enedis-PRO-RAC_21E.
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... i=89978449
Conditions de raccordement des installations susceptibles d’injecter et de soutirer
Identification: Enedis-PRO-RES_78E
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... i=89978449
Cas des terrains déjà raccordés au réseau public d’électricité
Dans le cas où le terrain est déjà raccordé au réseau public d’électricité une nouvelle demande de raccordement n’est pas nécessaire.
Seule la déclaration du stockage et/ou de l’installation de production serra nécessaire en choisissant selon le cas approprié une demande de CACSI ou une CAE. C’est une obligation légale. Même si en parallèle le lieu bénéficie déjà d’une installation raccordé au réseau, l’installation hors réseau est sur le terrain référencé par le PDL et doit être donc aussi déclaré en parallèle à la déclaration à l'urbanisme.
Si seul un stockage est installé, il doit être aussi déclaré, ENEDIS ayant reçu pour mission par l’état de recenser tous les systèmes de stockage fixe sur le territoire.
Voir document Enedis-PRO-RES_78E
Une déclaration à la mairie des travaux de l’installation de production et/ou de stockage est nécessaire conformément au code de l’urbanisme.
Si une installation de production existe déjà sur site répondant aux critères de déclaration Consuel, toutes modification de celle-ci ou ajout de stockage nécessite un nouveau Consuel en utilisant les différents formulaires appropriés à la situation, en aucun cas cela ne peut être assimilé à de la rénovation électrique.
De même si, selon le code de l’urbanisme le bâtiment ou la partie du terrain qui accueillera l’installation nécessite un changement d’attribution au sens légale du terme.
Exemple : un ancien locale commerciale ou agricole transformé en locale d’habitation même si il est accolé au logement existant et qu’il bénéficiait auparavant du même circuit électrique. Cela entrainera la requalification des travaux sûr et à l’intérieur comme étant du neuf. Il sera alors impossible de se passer de Consuel pour tous les travaux électriques intérieurs en plus de l’installation de production et de stockage.
Vous trouverez ici un résumé des cas et des textes pour que vous puissiez avoir le plus d'information possible.
Cas où le terrain ne dispose pas encore d’un raccordement au service public d’électricité
Un utilisateur de panneaux solaire doit-il faire une demande de raccordement à ENEDIS ou aux régies s'il ne souhaite pas bénéficier de l’électricité produite nationalement en installant un système de production hors-réseau ?
Pour de multiples raisons légales, oui.
En effet, pour occuper un logement que ce soit de façon intermittente ou plus de 8 mois de l’année, la Loi impose que celui-ci dispose :
https://www.anil.org/aj-rsd-habitat-indigne/ https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/ ... 0047903763
« Art. R. 1331-31.-L'installation électrique est sécurisée et comporte un dispositif de coupure générale de l'alimentation électrique dans le logement.
Pour les règles de salubrité qui entraine la nécessité d'accès au service public du lieux d'habitations c'est entendu dans les termes du champs d'application ci-dessous, la règle sur le raccord à l’électricité concerne donc le bâtiment et ces abords, le logement mobile et ces abords :
Les conditions de logement ont étés réactualisée par décret le 29/07/2023 afin de lutter contre l’habitat indigne.
En ce qui concerne la viabilisation d’un terrain nu afin d’y construire ou de s’installer dans une bâtisse existante dans le but d’y vivre, il est obligatoire que ce terrain possède :
Il est de la responsabilité du maire dans ces missions de police de s’assurer que tous les administrés vivant sur le territoire de la commune (qu’ils soit logés à titre gratuit, locataires ou propriétaires) bénéficient des conditions minimales de dignité humaine, c’est pour cela que le PLU doit assurer une égalité de traitement avec une possibilité de disposer des équipements publics nécessaires ou permettre si cela n’est pas possible l’équipement de système autonome conforme à la réglementation et aux dispositions de protection de l’environnement et/ou protection des sites remarquables.
https://www.ecologie.gouv.fr/sites/defa ... maires.pdf
Il n’est pas obligatoire que l’habitant souscrive un contrat d’abonnement à l’électricité. Il doit pouvoir accéder à l’électricité de façon à bénéficier d’un éclairage suffisant dans chaque pièce de vie et permettre l’utilisation des appareils couramment utiliser dans un foyer selon la définition des besoins élémentaires.
Une habitation se défini comme suit :
https://www.grand-est.ars.sante.fr/medi ... oad?inline
Cependant, il n’appartient pas au maire de décider de la faisabilité d’un raccordement. Cela doit être étudié au cas par cas par ENEDIS ou assimilé afin de proposer sans discrimination un accès à l’électricité.
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... i=89978449
Suivant les infrastructures existantes et la politique de déploiement sur le secteur, une solution sera proposée au demandeur :
- Soit un devis de raccordement enterré ou aérien lui sera proposé avec une possible participation au frais de raccordement si les travaux le nécessitent.
- Soit, pour une demande sur la résidence principale du demandeur, si la configuration du lieu ne s’y prête pas, que le terrain se conforme aux prescriptions du PLU ; une proposition de mise en place d’un système de production autonome dont ENEDIS sera le propriétaire principale et en assurera la maintenance. Un plan d’aide à l’acquisition et une information sur les aides possibles sera transmis.
- Dans le cas d'une résidence secondaire, l’intégralité du projet sera à la charge du demandeur du raccordement sans possibilité de bénéficier d’aides publiques. Le demandeur pourra aussi faire une proposition à la mairie sur le système qu’il souhaite installer sous forme de déclaration de travaux ou de permis de construire suivant le cas. La mairie en cohésion avec la préfecture validera ou non le projet suivant les contraintes environnementale ou la protection de patrimoine remarquable.
Procédure de traitement des demandes de raccordement d’une Installation individuelle de consommation ou de consommation et de production simultanée en BT de puissance Inférieure ou égale à 36 kVA au Réseau Public de Distribution concédé à Enedis
Identification: Enedis-PRO-RAC_21E.
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... i=89978449
Conditions de raccordement des installations susceptibles d’injecter et de soutirer
Identification: Enedis-PRO-RES_78E
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... i=89978449
Cas des terrains déjà raccordés au réseau public d’électricité
Dans le cas où le terrain est déjà raccordé au réseau public d’électricité une nouvelle demande de raccordement n’est pas nécessaire.
Seule la déclaration du stockage et/ou de l’installation de production serra nécessaire en choisissant selon le cas approprié une demande de CACSI ou une CAE. C’est une obligation légale. Même si en parallèle le lieu bénéficie déjà d’une installation raccordé au réseau, l’installation hors réseau est sur le terrain référencé par le PDL et doit être donc aussi déclaré en parallèle à la déclaration à l'urbanisme.
Si seul un stockage est installé, il doit être aussi déclaré, ENEDIS ayant reçu pour mission par l’état de recenser tous les systèmes de stockage fixe sur le territoire.
Voir document Enedis-PRO-RES_78E
Une déclaration à la mairie des travaux de l’installation de production et/ou de stockage est nécessaire conformément au code de l’urbanisme.
Si une installation de production existe déjà sur site répondant aux critères de déclaration Consuel, toutes modification de celle-ci ou ajout de stockage nécessite un nouveau Consuel en utilisant les différents formulaires appropriés à la situation, en aucun cas cela ne peut être assimilé à de la rénovation électrique.
De même si, selon le code de l’urbanisme le bâtiment ou la partie du terrain qui accueillera l’installation nécessite un changement d’attribution au sens légale du terme.
Exemple : un ancien locale commerciale ou agricole transformé en locale d’habitation même si il est accolé au logement existant et qu’il bénéficiait auparavant du même circuit électrique. Cela entrainera la requalification des travaux sûr et à l’intérieur comme étant du neuf. Il sera alors impossible de se passer de Consuel pour tous les travaux électriques intérieurs en plus de l’installation de production et de stockage.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Dernière modification par Miniluciole le 05 sept. 2023 19:22, modifié 2 fois.
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Puis-je alimenter des équipements résistifs AC directement avec mes panneaux DC ? Quelles risques ?
Il faut savoir que dans le cas d'un panneau solaire , le générateur est un assemblage de cellules solaires dont la tension , l'intensité et la puissance sont fonction du rayonnement solaire, donc essentiellement variable ..!!
Il y a une limite en tension (U0), 2 cas peuvent se produire :
C est pour cela que la plupart des modules de régulation ou transformation se servent d'un système qui adapte en permanence son impédance d'entrée à la résistance interne du PV : le MPPT .
Mais on peut très bien brancher une résistance directement à la sortie du PV , à condition de respecter la puissance maximum que peut fournir le PV : en principe R = U mp / I mp ..
Si la résistance est plus faible , c'est le courant de court-circuit qui va limiter la puissance..
Par contre , ne pas oublier qu'en DC , l'arc électrique se produit toujours à l'arrêt de la charge et cet arc finit par détruire le système thermostatique : celui de Legonz63 a fondu après un mois de fonctionnement pour le CE branché directement sur 0 à 200 V DC ( string de 6 PV ).
On voit donc que faire ce genre de manipulation fait prendre des risques:
Il y a une limite en tension (U0), 2 cas peuvent se produire :
- Le panneau travaille entre U0 et Umpp: le panneau impose la tension. Ta resistance va dissiper une puissance de U²/R et le courant consommée par la resistance vaudra U/R. U étant compris entre U0 et Umpp.
- Le panneau travaille entre 0 et Umpp: le panneau impose le courant. Ta resistance va dissiper une puissance de Ri² et la tension résultante aux bornes de la resistance vaudra RI.
C est pour cela que la plupart des modules de régulation ou transformation se servent d'un système qui adapte en permanence son impédance d'entrée à la résistance interne du PV : le MPPT .
Mais on peut très bien brancher une résistance directement à la sortie du PV , à condition de respecter la puissance maximum que peut fournir le PV : en principe R = U mp / I mp ..
Si la résistance est plus faible , c'est le courant de court-circuit qui va limiter la puissance..
Par contre , ne pas oublier qu'en DC , l'arc électrique se produit toujours à l'arrêt de la charge et cet arc finit par détruire le système thermostatique : celui de Legonz63 a fondu après un mois de fonctionnement pour le CE branché directement sur 0 à 200 V DC ( string de 6 PV ).
On voit donc que faire ce genre de manipulation fait prendre des risques:
- sur la pérennité du matériel raccordé pouvant aller jusqu'à l'incendie;
- ne permettant pas d'utiliser les panneaux de façon optimale car ils ne seront dédiés qu'à une seule source.
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Traçabilité des énergies renouvelable que l'on achète ou vend à un fournisseur
New : 20/11/2023 : Suite à une constatation récente que le sujet n'est pas claire, Miniluciole a fait un point sur le système en place en France et en Europe pour la traçabilité des énergies renouvelable que l'on achète ou vend à un fournisseur. Merci pour cette contribution et merci aux différents relecteurs
--------
Mieux comprendre les offres d’électricité verte / les batteries virtuelles et la vente de sa production à un fournisseur
Les offres d’électricité dites vertes ont pour principe de garantir à son client une production vertueuse grâce à la garantie que l’électricité soit acheté sur le marché européen et de préférence à des acteurs locaux grâce à des certificats d’origine.
Les offres de batterie virtuelles fonctionnent sur le même principe avec en plus le fait que lors de la propre production du client, son surplus se transforme en « production verte » pour les fournisseurs qui crée grâce à cela des certificats d’origine. Celui-ci s’engage à lui rendre de l’électricité « propre » lorsque sa production ne suffit plus à répondre à ces besoins et/ou suivant les contrats pendant les périodes nocturnes ou pour une maison secondaire.
Lorsqu’un producteur vend son surplus ou la totalité de sa production à un acteur de l’énergie : fournisseurs alternatifs, système d’autoconsommation collective, EDF OA, régies locales. Il leur permet également de créer des certificats d’origine.
Qu’est-ce qu’un certificat d’origine ?
Le certificat d’origine renouvelable (également connu sous le nom de “garantie d’origine renouvelable") est un document électronique garantissant que l’électricité proposée a été produite à partir de sources d’énergie renouvelable, et est injectée sur le réseau d’électricité français.
L'électricité produite à partir de sources renouvelables ou par cogénération par des installations de production d'électricité régulièrement déclarées ou autorisées peut bénéficier de garanties d'origine, à la demande du producteur.
Une garantie d'origine est un document électronique servant uniquement à prouver au client final qu'une part ou une quantité déterminée d'énergie a été produite à partir de sources renouvelables ou par cogénération.
Les transferts de garanties d'origine, pris séparément ou en liaison avec le transfert physique d'énergie, ne sont pas pris en compte pour le calcul de la part de l'énergie produite en France à partir de sources renouvelables dans la consommation finale brute nationale d'énergie et ne peuvent être utilisés pour atteindre les objectifs fixés au 4° du I de l'article L. 100-4.
L’électricité est un transfert d’électrons distribué grâce à un réseau. Or un électron reste un électron même lorsqu’il est issu d’un producteur renouvelable. Il n’est pas possible de distinguer un électron issu du nucléaire, d’un électron issu d’une production verte. Le système des garanties d’origine a donc été créé afin de garantir la traçabilité de l’énergie verte.
En France, il n’y a qu’un acteur ayant le monopole qui est autorisé à vendre aux fournisseurs des certificats d’origine. Cette attribution est renouvelable tous les 5 ans et est contrôlée par l’état. Actuellement c’est EEX autrefois connu sous powernext.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/se ... 031748423/
En résumé, un fournisseur qui ne peut à un moment T fournir suffisamment d’électricité verte car la production est inférieur à la demande, dépense ces certificats d’énergies engrangés pour justifier qu’à un moment il y a eu en contrepartie de l’électricité non renouvelable autant de versé sur le réseau à un moment passé.
Il est impossible de créer des certificats d'origine pour une production prévisionnelle.
Chaque certificat n’est valable qu’une seul fois et à une durée de validité de 12 mois, au-delà il est perdu. Subtilité du calcul, les entreprises qui demande l’émission d’un certificat d’énergie d’après l’entreprise EEX, ont 5 mois pour formuler une demande d’émission daté. Ce qui veut dire qu’un certificat d’énergie utilisé au moins de décembre 2023 pour compenser une consommation non verte, peut être un certificat qui date de décembre 2022 pour une production verte d’août 2022, soit 17 mois de décalage.
C’est le seul système officiel autorisé en France pour garantir la production et l’utilisation d’énergie dite verte.
En cas de demande d’un de leur client pour une période ou la production d’énergie renouvelable est trop faible, la seul autre solution pour le fournisseur serait de couper le compteur du client si il ne pouvait pas envoyer sur le réseau suffisamment d’électron pour répondre à la demande de celui-ci. L’énergie est donc virtuellement renouvelable grâce à la dépense de certificat d’origine mais est produite par nucléaire, gaz, charbon.
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Mieux comprendre les offres d’électricité verte / les batteries virtuelles et la vente de sa production à un fournisseur
Les offres d’électricité dites vertes ont pour principe de garantir à son client une production vertueuse grâce à la garantie que l’électricité soit acheté sur le marché européen et de préférence à des acteurs locaux grâce à des certificats d’origine.
Les offres de batterie virtuelles fonctionnent sur le même principe avec en plus le fait que lors de la propre production du client, son surplus se transforme en « production verte » pour les fournisseurs qui crée grâce à cela des certificats d’origine. Celui-ci s’engage à lui rendre de l’électricité « propre » lorsque sa production ne suffit plus à répondre à ces besoins et/ou suivant les contrats pendant les périodes nocturnes ou pour une maison secondaire.
Lorsqu’un producteur vend son surplus ou la totalité de sa production à un acteur de l’énergie : fournisseurs alternatifs, système d’autoconsommation collective, EDF OA, régies locales. Il leur permet également de créer des certificats d’origine.
Qu’est-ce qu’un certificat d’origine ?
Le certificat d’origine renouvelable (également connu sous le nom de “garantie d’origine renouvelable") est un document électronique garantissant que l’électricité proposée a été produite à partir de sources d’énergie renouvelable, et est injectée sur le réseau d’électricité français.
L'électricité produite à partir de sources renouvelables ou par cogénération par des installations de production d'électricité régulièrement déclarées ou autorisées peut bénéficier de garanties d'origine, à la demande du producteur.
Une garantie d'origine est un document électronique servant uniquement à prouver au client final qu'une part ou une quantité déterminée d'énergie a été produite à partir de sources renouvelables ou par cogénération.
Les transferts de garanties d'origine, pris séparément ou en liaison avec le transfert physique d'énergie, ne sont pas pris en compte pour le calcul de la part de l'énergie produite en France à partir de sources renouvelables dans la consommation finale brute nationale d'énergie et ne peuvent être utilisés pour atteindre les objectifs fixés au 4° du I de l'article L. 100-4.
L’électricité est un transfert d’électrons distribué grâce à un réseau. Or un électron reste un électron même lorsqu’il est issu d’un producteur renouvelable. Il n’est pas possible de distinguer un électron issu du nucléaire, d’un électron issu d’une production verte. Le système des garanties d’origine a donc été créé afin de garantir la traçabilité de l’énergie verte.
En France, il n’y a qu’un acteur ayant le monopole qui est autorisé à vendre aux fournisseurs des certificats d’origine. Cette attribution est renouvelable tous les 5 ans et est contrôlée par l’état. Actuellement c’est EEX autrefois connu sous powernext.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/se ... 031748423/
En résumé, un fournisseur qui ne peut à un moment T fournir suffisamment d’électricité verte car la production est inférieur à la demande, dépense ces certificats d’énergies engrangés pour justifier qu’à un moment il y a eu en contrepartie de l’électricité non renouvelable autant de versé sur le réseau à un moment passé.
Il est impossible de créer des certificats d'origine pour une production prévisionnelle.
Chaque certificat n’est valable qu’une seul fois et à une durée de validité de 12 mois, au-delà il est perdu. Subtilité du calcul, les entreprises qui demande l’émission d’un certificat d’énergie d’après l’entreprise EEX, ont 5 mois pour formuler une demande d’émission daté. Ce qui veut dire qu’un certificat d’énergie utilisé au moins de décembre 2023 pour compenser une consommation non verte, peut être un certificat qui date de décembre 2022 pour une production verte d’août 2022, soit 17 mois de décalage.
C’est le seul système officiel autorisé en France pour garantir la production et l’utilisation d’énergie dite verte.
En cas de demande d’un de leur client pour une période ou la production d’énergie renouvelable est trop faible, la seul autre solution pour le fournisseur serait de couper le compteur du client si il ne pouvait pas envoyer sur le réseau suffisamment d’électron pour répondre à la demande de celui-ci. L’énergie est donc virtuellement renouvelable grâce à la dépense de certificat d’origine mais est produite par nucléaire, gaz, charbon.
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Installation dans une maison triphasé qu'est-il possible de faire ?
Une vrai difficulté de compréhension peut demeurer sur les maisons déjà en triphasé.
Qu'est-il possible de faire ? Est-il possible de mixer les choses ?
Toutes ces questions reviennent régulièrement.
Voici donc quelques éléments de réponse.
Tout d'abord, il est fortement conseillé d'aller lire les informations sur le fonctionnement du Linky triphasé ici pour bien comprendre comment les kWh produits/consommés/injectés seront pris en compte par notre fidèle compteur.
1) L'installation PV
Dans le cadre de l'installation PV, il est possible de faire pas mal de chose.
Le plus basique sera de faire une installation triphasé bien sur mais tout le monde ne veut pas/ne peut pas le faire car cela peut engendrer certains surplus financier surtout si l'installation est petite.
Si c'est le cas, il sera tout à fait possible de faire une installation monophasé puis une seconde et une troisième pour en obtenir une par phase.
Il faudra par contre dans tous les cas prévoir des outils de suivi en triphasé surtout par la partie consommation pour avoir une vrai vision complète de la consommation.
2) Le routeur
Pour le routeur, il faut absolument un routeur triphasé pour ne pas consommer ou injecter par erreur et ceux même si l'installation est monophasé et que le Ce est sur la même phase que l'installation. Il faut se référer au fonction du linky pour bien comprendre pourquoi. Pour résumer, il serait dommage de consommer à 11h00 et d'injecter à 12h00 car le routeur ne prend pas en compte toutes les phases.
Qu'est-il possible de faire ? Est-il possible de mixer les choses ?
Toutes ces questions reviennent régulièrement.
Voici donc quelques éléments de réponse.
Tout d'abord, il est fortement conseillé d'aller lire les informations sur le fonctionnement du Linky triphasé ici pour bien comprendre comment les kWh produits/consommés/injectés seront pris en compte par notre fidèle compteur.
1) L'installation PV
Dans le cadre de l'installation PV, il est possible de faire pas mal de chose.
Le plus basique sera de faire une installation triphasé bien sur mais tout le monde ne veut pas/ne peut pas le faire car cela peut engendrer certains surplus financier surtout si l'installation est petite.
Si c'est le cas, il sera tout à fait possible de faire une installation monophasé puis une seconde et une troisième pour en obtenir une par phase.
Il faudra par contre dans tous les cas prévoir des outils de suivi en triphasé surtout par la partie consommation pour avoir une vrai vision complète de la consommation.
2) Le routeur
Pour le routeur, il faut absolument un routeur triphasé pour ne pas consommer ou injecter par erreur et ceux même si l'installation est monophasé et que le Ce est sur la même phase que l'installation. Il faut se référer au fonction du linky pour bien comprendre pourquoi. Pour résumer, il serait dommage de consommer à 11h00 et d'injecter à 12h00 car le routeur ne prend pas en compte toutes les phases.
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Comment dimensionner une installation pour un site isolé ?
Dans le cadre d'un site isolé, il faut procéder ainsi :
- Calculer précisément le besoin (la consommation),
- En déduire la production requise selon les moyens alternatifs existant (réseau, groupe, ....),
- Définir la quantité de stockage souhaité, principalement selon le budget et la sensibilité en cas de panne (tolérance à la soirée bougie shamallow au coin du feu ou intolérance à l'absence de journal TV ).
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Devenir des contrat EDF OA qui arrivent à échéance
Concernant ce sujet, qui est amené à évoluer et que nous ferons évoluer ici même au fur et à mesure des avancées des règles (loi, Enedis, Acheteurs, etc...), en l'état actuel des choses les choix sont :
- couper l'installation et demander la résiliation du contrat de vente à Enedis (prestation P140, facturée 10€37 au 15/02/2024 chez Enedis),
l'installation solaire n'a plus aucune fonction que l'étanchéité toiture
à charge pour vous de vous rapprocher d'un couvreur pour remettre en état - vous rapprocher d'un nouvel acheteur, cf la liste ci-dessus, qui pourrait continuer la vente,
sans rien changer si ce n'est le prix d'achat des kWh injectés ou il faudra s'habituer à ce qu'il y ait un 0 de moins sur le chèque - basculer l'installation en autoconsommation (avec ou sans vente du surplus)
il faudra, bien sûr passer par la même prestation de suppression du contrat de vente (P140 cf ci-dessus) pour arrêter de payer le TURPE sur le PDL de vente
mais surtout il faudra recabler l'onduleur sur votre installation domestique et demander de nouveau un consuel et une CAE auprès d'Enedis.
Malheureusement, en l'état des changements de règles par Enedis, il sera impossible d'obtenir un certificat de conformité pour l'onduleur installé il y a 20 ans
et il est aussi probable que les règles de raccordement (partie DC) aient changées, imposant des modifications couteuses pour ce faire.
Bref cette solution, dans l'état actuel des lois, n'est financièrement pas viable, espérons que le GPPEP puisse faire entendre raison à Enedis et à la CRE pour que les règles soient adaptées dans ce cas particulier.
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Acheteurs Hors Obligatoion d'Achat
Nous avons donc les protagonistes suivants, n'hésitez pas à participer dans ce sujet si vous avez des informations complémentaires
USE a écrit :- pas de téléphone, des formulaires de contact sur leur site
ne demande pas d'être acheteur de kWh chez eux
est prêt à accepter les clients en fin de contrat OA en demandant un papier prouvant la puissance installée (copie du consuel d'origine ou un autre papier à convenir si indisponible)
JPME a écrit :- 0978272727
ne demande pas d'être acheteur de kWh chez eux
n'a pas encore répondu à ma question sur les conditions de la reprise de contrat OA échu
une lecture du sujet à leur propos est fortement recommandée AVANT toute souscription auprès de cette société
Enercoop a écrit : 0970680765
exige que le vendeur soit aussi client chez eux pour la consommation
ne prend pas de particulier en vente du surplus hors OA (pas rentable selon leurs dires)
n'a pas encore réfléchi / été confronté à la reprise de contrat mais est sans doute viendront-ils sur ce terrain, mais en demandant à ce que la vente des kWh soit via chez eux
un nouvel acheteur trouvé par Ric40, merci à luiEkwateur a écrit :- 0977406665
exige que le vendeur soit aussi client chez eux pour la consommation
8cts en 2024 à priori, dans les mêmes conditions que JPME ou USE (consuel, dossier, etc.)
n'a pas encore réfléchi / été confronté à la reprise de contrat mais est disponible pour en discuter
Un nouvel acheteur rapporté par Ouisti, merci à luiMint Energie a écrit :- 0499772732
ne demande pas d'être acheteur de kWh chez eux, mais sans être chez eux, le tarif d'achat est au plancher
accepte les clients en fin de OA sans autre démarche que la signature d'un contrat
pas de frais d'activation ni abonnement, pour l'instant
viewtopic.php?f=90&t=69740&p=751284#p751284;
Contact préférentiel par courriel : autoconso (at) mint-energie.com
Un nouvel acheteur3ERL a écrit :-
ne demande pas d'être acheteur de kWh chez eux
mais ne paye que 70% du prix spot PRE+ avec deduction de la part payée des kWh injectés en periode de prix négatif
accepte les clients en fin de OA sans autre démarche que la signature d'un contrat
pas de frais d'activation ni abonnement, pour l'instant
https://3erl.fr/;
un acheteur à partOctopus Energy a écrit :-
exige que le vendeur soit aussi client chez eux pour la consommation
prétend payer 10cts pendant 1 an : méfiance, grande méfiance, c'est trop cher pour être viable
https://www.octopusenergy.fr/autoconsommation;
Mylight a écrit :- 0800710226
c'est un acheteur hors OA mais pas un acheteur pour auto-installateur
car ils exigent une installation par un pro
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Mon installation PV décroche régulièrement ;( Mais pourquoi ?
Comme déjà expliqué dans un autre message, les onduleurs injectent dans le réseau de la maison avec une tension légèrement plus forte que celle du fournisseur.
Mais ils doivent également respecter des normes et si les seuils sont atteint pendant un certain temps, l'onduleur doit alors se mettre en sécurité.
Il arrive de plus en plus souvent que des personnes nouvellement installées rencontrent des soucis avec leur production.
La raison principale est majoritairement la tension AC trop forte !
La première chose à faire est donc de la vérifier hors production et pendant la production.
Si elle est à plus de 253 V, les onduleurs se mettront hors service pour protéger vos consommateurs et leurs propres intégrités !
En effet, ils ne peuvent pas augmenter la tension à l'infini au risque de tout faire cramer.
Un des test possibles est aussi la mise en route d'un consommateur important. Il va consommer le "surplus" de courant présent et donc faire baisser naturellement la tension dans le réseau de la maison et les onduleurs ne se mettront plus en sécurité. Un radiateur ou un chauffe eau est idéale pour ce type de test.
Maintenant, si vous avez des problèmes, il va donc falloir comprendre pourquoi !
Vous allez devoir analyser votre câblage depuis le Linky et jusqu'aux onduleurs. Pour les installations avec Micro onduleur, cela veut donc dire jusque sous les panneaux.
Il faut relever la longueur et la section de chaque portion. Linky=>Tableau principal Tableau Principal=>Eventuel tableau secondaire Tableau Principale/secondaire=>Tableau AC PV Tableau AC PV=> onduleur.
Tout cela va permettre de mesurer la perte en ligne et donc la hausse de tension que le MO va devoir imposer pour arriver à produire. (voir le message sur les sections de câbles).
Plus la longueur sera importante, plus la perte sera forte et plus il y aura de risque.
Une des composantes importantes va alors devenir la section de câble ! Si on veut réduire la perte, il faut une section plus importante.
Pour exemple, si vous avez des panneaux avec MO pour 4 500 W, que le câble est en 2.5² et que sa longueur est de 40m plus la longueur entre le tableau PV et le Linky, et bien il est évident que votre câble est trop fin et qu'il va falloir le changer. Les différentes câbles de liaison peuvent être remise en cause ! Pas seulement le terminal. Dans les installations anciennes, il peut y avoir un 6² entre le Linky et le tableau principal ou d'autres surprises du même genre .
Une fois ces premières vérifications/corrections faites, la tension peut malheureusement rester trop haute.
Dans ce cas, il va falloir regarder les éléments extérieures à votre habitation.
Plusieurs choses peuvent jouer :
=> fin de ligne
=> éloignement des autres habitations
=> forte présence d'installations PV autour de chez vous avec forte injection
=> sur sollicitation sur votre phase de branchement.
En fonction de ses observations, vous serez vite fixés sur la possibilité de trouver des solutions ou pas !
La première sera éventuellement de demander un rééquilibrage des phases auprès d'Enedis en leur demandant de changer la répartition des différentes maisons.
La seconde sera peut être de limiter l'injection de l'ensemble des installations du secteur pour que les systèmes PV de tout le monde fonctionne correctement.
En effet, si l'ensemble des installations d'une rue, d'un quartier/ d'une ville injecte en même temps, cela va induire une hausse globale de tension. Bilan : si vous avez des soucis et que vos voisins sont sur la même phase, il est fort probable qu'ils soient embêtés aussi.
C'est d'ailleurs l'objet de la dernière adaptation de la norme VDE qui impose un COSPHI à 0.94 pour limiter la puissance apparente et la hausse de tension qui en résulte.
En conclusion, faire une installation PV, c'est bien mais leur multiplication et surtout la multiplication du surdimensionnement inapproprié pourrait induire des soucis à plus ou moins long terme pour tout le monde !
Il est donc nécessaire lorsque l'on pense son installation de prendre en compte que l'on ne pourra peut être pas injecter
Mais ils doivent également respecter des normes et si les seuils sont atteint pendant un certain temps, l'onduleur doit alors se mettre en sécurité.
Il arrive de plus en plus souvent que des personnes nouvellement installées rencontrent des soucis avec leur production.
La raison principale est majoritairement la tension AC trop forte !
La première chose à faire est donc de la vérifier hors production et pendant la production.
Si elle est à plus de 253 V, les onduleurs se mettront hors service pour protéger vos consommateurs et leurs propres intégrités !
En effet, ils ne peuvent pas augmenter la tension à l'infini au risque de tout faire cramer.
Un des test possibles est aussi la mise en route d'un consommateur important. Il va consommer le "surplus" de courant présent et donc faire baisser naturellement la tension dans le réseau de la maison et les onduleurs ne se mettront plus en sécurité. Un radiateur ou un chauffe eau est idéale pour ce type de test.
Maintenant, si vous avez des problèmes, il va donc falloir comprendre pourquoi !
Vous allez devoir analyser votre câblage depuis le Linky et jusqu'aux onduleurs. Pour les installations avec Micro onduleur, cela veut donc dire jusque sous les panneaux.
Il faut relever la longueur et la section de chaque portion. Linky=>Tableau principal Tableau Principal=>Eventuel tableau secondaire Tableau Principale/secondaire=>Tableau AC PV Tableau AC PV=> onduleur.
Tout cela va permettre de mesurer la perte en ligne et donc la hausse de tension que le MO va devoir imposer pour arriver à produire. (voir le message sur les sections de câbles).
Plus la longueur sera importante, plus la perte sera forte et plus il y aura de risque.
Une des composantes importantes va alors devenir la section de câble ! Si on veut réduire la perte, il faut une section plus importante.
Pour exemple, si vous avez des panneaux avec MO pour 4 500 W, que le câble est en 2.5² et que sa longueur est de 40m plus la longueur entre le tableau PV et le Linky, et bien il est évident que votre câble est trop fin et qu'il va falloir le changer. Les différentes câbles de liaison peuvent être remise en cause ! Pas seulement le terminal. Dans les installations anciennes, il peut y avoir un 6² entre le Linky et le tableau principal ou d'autres surprises du même genre .
Une fois ces premières vérifications/corrections faites, la tension peut malheureusement rester trop haute.
Dans ce cas, il va falloir regarder les éléments extérieures à votre habitation.
Plusieurs choses peuvent jouer :
=> fin de ligne
=> éloignement des autres habitations
=> forte présence d'installations PV autour de chez vous avec forte injection
=> sur sollicitation sur votre phase de branchement.
En fonction de ses observations, vous serez vite fixés sur la possibilité de trouver des solutions ou pas !
La première sera éventuellement de demander un rééquilibrage des phases auprès d'Enedis en leur demandant de changer la répartition des différentes maisons.
La seconde sera peut être de limiter l'injection de l'ensemble des installations du secteur pour que les systèmes PV de tout le monde fonctionne correctement.
En effet, si l'ensemble des installations d'une rue, d'un quartier/ d'une ville injecte en même temps, cela va induire une hausse globale de tension. Bilan : si vous avez des soucis et que vos voisins sont sur la même phase, il est fort probable qu'ils soient embêtés aussi.
C'est d'ailleurs l'objet de la dernière adaptation de la norme VDE qui impose un COSPHI à 0.94 pour limiter la puissance apparente et la hausse de tension qui en résulte.
En conclusion, faire une installation PV, c'est bien mais leur multiplication et surtout la multiplication du surdimensionnement inapproprié pourrait induire des soucis à plus ou moins long terme pour tout le monde !
Il est donc nécessaire lorsque l'on pense son installation de prendre en compte que l'on ne pourra peut être pas injecter
4 400 Wc : 10 LG 355 Wc/IQ7+ le 22/07/2021 + 2 DualSun 425 Wc/IQ7+ le 24/03/2024
Record : 30.10 le 13/06/2024 (25,52 kWh le 11/06/2022 avec 10 panneaux)
Envoy Metered, Routeur Tignous/Rolrider + Zappi pour le VE
Mon Installation en détail
Espace public enphase
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Remarque : L'ensemble de mes propos est personnel et mes interventions en tant que modérateur sont vertes ou rouges
Record : 30.10 le 13/06/2024 (25,52 kWh le 11/06/2022 avec 10 panneaux)
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Mon installation ne produit pas ce que je croyais qu'elle produirait. Mais pourquoi ?
Comme la demande à ce sujet devient récurrente, voici une petite explication qui se retrouve évoquée dans quelques sujets mais ainsi disséminée l'information était moins visible, enfin pour ceux qui font l'effort de lire ces sujets avant de poser leur question.
Vous avez 1000 Wc de panneaux et vous constatez que votre installation ne fourni que 850 W et vous vous demandez si vous vous êtes fait avoir par votre installateur.
Pas du tout, rassurez vous
Ce comportement est normal et vient de la différence entre Wc (une valeur arbitraire et normée) et W (ce que donne réellement une installation, l'explication principale se trouve dans le chapitre des unités
Après peut se greffer un phénomène que l'on appelle écrêtage induit par le dimensionnement entre la puissance du panneau et la puissance de l'onduleur, principalement pour les Micros-Onduleurs mais ça peut aussi s'appliquer aux Onduleurs Centraux. Par économie, et aussi par le peu de choix dans certaines marque de MO, certains installateurs font le choix de sous-dimensionner les MO installés, dans ce cas la production de l'installation sera bien sûr limitée à la puissance cumulée des onduleurs mais rassurez vous, la perte induite est minime comme l'explique bien le sujet sur l'écrêtage
A ces 2 limitations s'ajoute le bridage imposé par Enedis pour toute nouvelle installation depuis novembre 2022 qui impose que soit appliqué un cosinus Phi de 0.94 pour absorber du réactif, au-delà de ces termes barbares il faut simplement se rappeler que ce que fournissent les MO / OC ce sont des VA et que ce que vous achetez ou vendez ce sont des W. Auparavant il y avait un coefficient de 1, trop facile, maintenant c'est 0.94 ce qui fait que 1000Wc produisent 850VA qui eux même permettent d'injecter 800W dans le réseau (si rien n'est consommé au lieu de production cela va sans le dire mais il est toujours mieux de le rappeler pour éviter les pinaillages )
Après il reste la méconnaissance technique de l'installateur, ou sa mauvaise volonté, qui pour des motifs d'avidité lui aura fait installer des "vieux" MO pas adapté aux panneaux proposés. Là, malheureusement, la perte existera mais sans qu'une compensation ne puisse facilement être trouvée. La perte sur l'année étant très minime (cf l'écrêtage) l'indemisation pouvant être espérée d'une action en justice ne couvrira absolument pas les frais et il vaut mieux tenter de négocier une dernière ristourne.
Vous avez 1000 Wc de panneaux et vous constatez que votre installation ne fourni que 850 W et vous vous demandez si vous vous êtes fait avoir par votre installateur.
Pas du tout, rassurez vous
Ce comportement est normal et vient de la différence entre Wc (une valeur arbitraire et normée) et W (ce que donne réellement une installation, l'explication principale se trouve dans le chapitre des unités
Après peut se greffer un phénomène que l'on appelle écrêtage induit par le dimensionnement entre la puissance du panneau et la puissance de l'onduleur, principalement pour les Micros-Onduleurs mais ça peut aussi s'appliquer aux Onduleurs Centraux. Par économie, et aussi par le peu de choix dans certaines marque de MO, certains installateurs font le choix de sous-dimensionner les MO installés, dans ce cas la production de l'installation sera bien sûr limitée à la puissance cumulée des onduleurs mais rassurez vous, la perte induite est minime comme l'explique bien le sujet sur l'écrêtage
A ces 2 limitations s'ajoute le bridage imposé par Enedis pour toute nouvelle installation depuis novembre 2022 qui impose que soit appliqué un cosinus Phi de 0.94 pour absorber du réactif, au-delà de ces termes barbares il faut simplement se rappeler que ce que fournissent les MO / OC ce sont des VA et que ce que vous achetez ou vendez ce sont des W. Auparavant il y avait un coefficient de 1, trop facile, maintenant c'est 0.94 ce qui fait que 1000Wc produisent 850VA qui eux même permettent d'injecter 800W dans le réseau (si rien n'est consommé au lieu de production cela va sans le dire mais il est toujours mieux de le rappeler pour éviter les pinaillages )
Après il reste la méconnaissance technique de l'installateur, ou sa mauvaise volonté, qui pour des motifs d'avidité lui aura fait installer des "vieux" MO pas adapté aux panneaux proposés. Là, malheureusement, la perte existera mais sans qu'une compensation ne puisse facilement être trouvée. La perte sur l'année étant très minime (cf l'écrêtage) l'indemisation pouvant être espérée d'une action en justice ne couvrira absolument pas les frais et il vaut mieux tenter de négocier une dernière ristourne.
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Mon toit est à l'ombre une partie du temps : Au secours, il me faut absolument des micro-onduleurs ?
Cette question devient récurrente, malheureusement
Commençons par la conclusion donc : NON, l'ombre ne change rien au choix Micro-Onduleur ou Onduleur Central, vous pouvez choisir le modèle qui a votre préférence, sans besoin de considérer les ombres
L'annonce comme quoi un panneau à l'ombre bloque toute la chaîne est un mensonge propagé à l'époque par Enphase pour tenter de faire acheter ses micro-onduleurs alors très très chers. Cette annonce était basée sur une vérité, en l'absence de diode bypass c'est effectivement ce qui arrive à une chaîne en série de panneaux photovoltaïques, sauf que cette annonce omettait bien volontiers de dire que TOUS les panneaux qui sortaient, déjà à l'époque, possédaient ces diodes bypass permettant ainsi de ne perdre que le panneau ombré.
Ensuite, un micro-onduleur ne crée pas le soleil ! Si le panneau est à l'ombre, qu'il soit branché à un onduleur central ou à un micro-onduleur, il ne produira RIEN !
Enfin, pour les ombres matinales ou vespérales il faut savoir que, du fait de la courbe en cloche de la production d'une installation PV :
- du point du jour à H+1, la production est NULLE
- de H+1 à H+2, la production est de l'ordre de 2% de la production journalière
- de H+2 à H+3 on arrive péniblement à 4% de la production journalère
évidemment, ces valeurs s'appliquent aussi à la fin de production
Donc un peu d'ombre pendant 1 ou 2 heures le matin ou le soir ne changera quasi rien de la production du jour
Commençons par la conclusion donc : NON, l'ombre ne change rien au choix Micro-Onduleur ou Onduleur Central, vous pouvez choisir le modèle qui a votre préférence, sans besoin de considérer les ombres
L'annonce comme quoi un panneau à l'ombre bloque toute la chaîne est un mensonge propagé à l'époque par Enphase pour tenter de faire acheter ses micro-onduleurs alors très très chers. Cette annonce était basée sur une vérité, en l'absence de diode bypass c'est effectivement ce qui arrive à une chaîne en série de panneaux photovoltaïques, sauf que cette annonce omettait bien volontiers de dire que TOUS les panneaux qui sortaient, déjà à l'époque, possédaient ces diodes bypass permettant ainsi de ne perdre que le panneau ombré.
Ensuite, un micro-onduleur ne crée pas le soleil ! Si le panneau est à l'ombre, qu'il soit branché à un onduleur central ou à un micro-onduleur, il ne produira RIEN !
Enfin, pour les ombres matinales ou vespérales il faut savoir que, du fait de la courbe en cloche de la production d'une installation PV :
- du point du jour à H+1, la production est NULLE
- de H+1 à H+2, la production est de l'ordre de 2% de la production journalière
- de H+2 à H+3 on arrive péniblement à 4% de la production journalère
évidemment, ces valeurs s'appliquent aussi à la fin de production
Donc un peu d'ombre pendant 1 ou 2 heures le matin ou le soir ne changera quasi rien de la production du jour
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Que choisir comme puissance d'installation dans une offre de pro RGE pour vente EDF OA?
Pour le choix de la puissance à installer, il faut bien intégrer le théorème du commercial : "plus je vends, mieux je me porte" assorti de l'axiome du commercial : "j'en ai rien à faire de ce qu'ils auto-consommeront, qu'ils me signent la plus grosse commande afin que je puisse passer au prochain pigeon, euh, client pardon".
Ceci étant posé, vous comprendrez que la proposition de puissance du commercial qui sort de chez vous est tout sauf dans votre intérêt. Alors il y a des exceptions parmi les commerciaux, heureusement, et beaucoup sont sur le forum, tant mieux pour nous, mais retenez une chose : ne vous appuyez pas sur le "conseil" d'un commercial, que ce soit pour le PV ou pour n'importe quoi d'autre d'ailleurs, un commercial ne veut pas votre bien, il veut simplement vendre, vendre et vendre ! Sa devise est "je vends donc je suis"
Quelles sont les clefs de choix (vous pouvez tenter de lire cet article de la FAQ en complément):
1) ne rien faire dont vous n'auriez pas le budget
2) ce qui compte c'est le % d'auto-consommation (les kWh que vous n'aurez pas à acheter) et ce % peut être établi comme suit, au gros doigt mouillé
- avec 3kWc seuls vous devriez atteindre 70%
- avec ces même 3kWc, un routeur pour chauffer le ballon ECS et une adaptation conséquente de vos modes de consommation vous pourrez approcher les 100%
- si vous installez plus, vous produirez plus mais la proportion de kWh auto-consommés restera peu ou prou identique, donc avec 6kWc votre taux baissera mathématiquement entre 35 et 50%, pour les autres valeurs de kWc, je vous laisse faire la règle de 3 vous même
3) avec un consommateur important et permanent comme une piscine vous pouvez ajouter 1.5x la puissance de l'élément à celle de base de 3kWc
4) les PAC et autres chauffages ne sont pas à considérer car leur fonctionnement est intermittent (alors que le PV produit en permanence)
Que faire me direz vous, c'est assez simple même si les choix sont nombreux :
- à minima : 3kWc
- obligatoirement un routeur si vous avez un ballon ECS "normal", ceux équipés en thermodynamique, dommage pour vous
- avec une piscine, vous ajoutez 1.5x la puissance de la pompe de filtration
- vous avez la surface en toiture, le budget et vous voulez "investir" : alors 7.5kWc et un onduleur de 6kVA ce qui est le maximum, grosso modo, si vous êtes en monophasé. Avec un budget inférieur vous pouvez moduler la puissance entre 3 et 7-8 bien sûr.
Je vais ajouter une petite explication de texte et quelques points de réflexion supplémentaires :
- Le PV produit beaucoup l'été et très peu l'hiver, le chauffage électrique ou par PAC ne sont donc absolument pas à prendre en considération, par contre ce que vous consommez en été est important pour estimer la puissance à installer
- le choix de la vente via EDF OA dispose d'un inconvénient de taille : vous vous engagez pour 20 ans, c'est long 20 ans, et vous n'avez pas le droit de modifier cette installation sauf à passer de nouveau par un pro certifié RGE. Donc pas de bidouille, ajout de panneau ou de batterie vous même et pas de panneau "Plug and Play" sur prise.
- il y a une option qui consiste à passer en batterie virtuelle, mais il y a d'autres articles en FAQ à ce propos
Ceci étant posé, vous comprendrez que la proposition de puissance du commercial qui sort de chez vous est tout sauf dans votre intérêt. Alors il y a des exceptions parmi les commerciaux, heureusement, et beaucoup sont sur le forum, tant mieux pour nous, mais retenez une chose : ne vous appuyez pas sur le "conseil" d'un commercial, que ce soit pour le PV ou pour n'importe quoi d'autre d'ailleurs, un commercial ne veut pas votre bien, il veut simplement vendre, vendre et vendre ! Sa devise est "je vends donc je suis"
Quelles sont les clefs de choix (vous pouvez tenter de lire cet article de la FAQ en complément):
1) ne rien faire dont vous n'auriez pas le budget
2) ce qui compte c'est le % d'auto-consommation (les kWh que vous n'aurez pas à acheter) et ce % peut être établi comme suit, au gros doigt mouillé
- avec 3kWc seuls vous devriez atteindre 70%
- avec ces même 3kWc, un routeur pour chauffer le ballon ECS et une adaptation conséquente de vos modes de consommation vous pourrez approcher les 100%
- si vous installez plus, vous produirez plus mais la proportion de kWh auto-consommés restera peu ou prou identique, donc avec 6kWc votre taux baissera mathématiquement entre 35 et 50%, pour les autres valeurs de kWc, je vous laisse faire la règle de 3 vous même
3) avec un consommateur important et permanent comme une piscine vous pouvez ajouter 1.5x la puissance de l'élément à celle de base de 3kWc
4) les PAC et autres chauffages ne sont pas à considérer car leur fonctionnement est intermittent (alors que le PV produit en permanence)
Que faire me direz vous, c'est assez simple même si les choix sont nombreux :
- à minima : 3kWc
- obligatoirement un routeur si vous avez un ballon ECS "normal", ceux équipés en thermodynamique, dommage pour vous
- avec une piscine, vous ajoutez 1.5x la puissance de la pompe de filtration
- vous avez la surface en toiture, le budget et vous voulez "investir" : alors 7.5kWc et un onduleur de 6kVA ce qui est le maximum, grosso modo, si vous êtes en monophasé. Avec un budget inférieur vous pouvez moduler la puissance entre 3 et 7-8 bien sûr.
Je vais ajouter une petite explication de texte et quelques points de réflexion supplémentaires :
- Le PV produit beaucoup l'été et très peu l'hiver, le chauffage électrique ou par PAC ne sont donc absolument pas à prendre en considération, par contre ce que vous consommez en été est important pour estimer la puissance à installer
- le choix de la vente via EDF OA dispose d'un inconvénient de taille : vous vous engagez pour 20 ans, c'est long 20 ans, et vous n'avez pas le droit de modifier cette installation sauf à passer de nouveau par un pro certifié RGE. Donc pas de bidouille, ajout de panneau ou de batterie vous même et pas de panneau "Plug and Play" sur prise.
- il y a une option qui consiste à passer en batterie virtuelle, mais il y a d'autres articles en FAQ à ce propos
Remarque : L'ensemble de mes propos est personnel et mes interventions en tant que modérateur sont vertes ou rouges
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